Les Trois Mousquetaires est l'un des romans les plus célèbres d'Alexandre Dumas père. Publié pour la première fois en 1844 dans le journal Le Siècle, il a rapidement été édité aux éditions Baudry, puis réédité en 1846 par J. B. Fellens et L. P. Dufour, accompagné d'illustrations de Vivant Beaucé. Ce roman fait partie d'une trilogie chevaleresque, qui comprend également Vingt ans après
1845
et Le vicomte de Bragelonne
1847
.
« L’histoire suit les aventures de D’Artagnan, un Gascon de 18 ans, qui arrive à Paris avec l’ambition de rejoindre les Mousquetaires. » Il se lie d’amitié avec Athos, Porthos et Aramis, les mousquetaires au service du roi Louis XIII. Ensemble, ils vont se confronter au cardinal de Richelieu, le puissant ministre, ainsi qu'à ses agents, dont le comte de Rochefort et la mystérieuse Milady de Winter. Leur quête les amènera également à protéger l'honneur de la reine Anne d'Autriche, que Richelieu cherche à discréditer par des manigances auprès du roi. »
« Avec ses combats variés et ses rebondissements romanesques, Les Trois Mousquetaires est un véritable chef-d'œuvre d'aventures et d'intrigues. Dumas, en tant qu’auteur de théâtre, a su créer des personnages emblématiques qui enrichissent cette trilogie. L'histoire a inspiré de nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision, témoignant de son impact durable. »
L'apparition à Paris
L’histoire commence avec un jeune homme de 18 ans, maladroit sur son cheval blanc, qui tente d’oublier ses inquiétudes derrière un sourire amer. Il arrive à Paris, laissant derrière lui sa région, avec pour seules possessions la rapière de son père et un cheval hérité de sa mère, ainsi qu'une lettre de recommandation du comte de Tréville, le capitaine des mousquetaires au service de Louis XIII.
Le lundi suivant, en avril 1625, D'Artagnan, un jeune gentilhomme gascon, arrive dans la ville de Meung. Là, trois hommes, dont un en particulier, se moquent de son cheval depuis le balcon de l'hôtel. Cela pousse D'Artagnan à réagir face à cette raillerie. Il tire sa rapière avant même que le combat ne commence, mais les hommes de l'hôtel, en le prenant à partie, le blessent gravement en brisant son arme. À son réveil, D'Artagnan croise à nouveau le moqueur de Meung, accompagné de Milady, et le provoque une fois de plus. Cependant, l'homme s'enfuit sur ordre de Milady, qui lui rappelle qu'il a des intérêts à protéger. D'Artagnan découvre alors que sa lettre de recommandation, précieuse à ses yeux, a disparu. Elle a été dérobée par l'homme de Meung, dont le véritable nom, le comte de Rochefort, ne sera révélé que plus tard. Ce dernier est le fidèle bras droit du cardinal de Richelieu.
À Paris, D'Artagnan monte son cheval et se prépare à faire ses preuves avec son épée. Le lendemain, il se rend au relais de M. de Tréville, où il est impressionné par l'allure des mousquetaires qui s'entraînent au combat et discutent des affaires du royaume. Il demande audience à M. De Tréville, mais celui-ci, trop occupé, ne peut lui accorder d'attention et reste méfiant à son égard. Pendant son attente, D'Artagnan aperçoit Athos, Porthos et Aramis, qui se moquent d'un conflit qu'ils ont eu avec les gardes du cardinal la veille. Avant la fin de son attente, D'Artagnan aperçoit le moqueur de Meung et se lance à sa poursuite. En tentant de le rattraper, il enchaîne les maladresses devant les trois mousquetaires, ce qui lui vaut d’être défié en duel : à midi par Athos, à une heure par Porthos et à deux heures par Aramis.
