— Mlle Yin, M. Jin veut que vous signiez les papiers du divorce. À partir de ce moment, votre relation conjugale est révolue !
Dans la villa des Jin.
Les 20 serviteurs étaient occupés à lui faire les valises de Xiangwan Yin.
Elle regarda cette maison, tout ce qui lui appartenait a été enlevé un par un...
Ses vêtements, ses chaussures, ses ordinateurs et même les petites choses comme sa brosse à dents, son dentifrice et ses serviettes...
Hey...
Afin d'épouser une autre femme, Yeqinq Jin ne voulait pas perdre de temps !
Xiangwan jeta un coup d'œil à un vieil arbre dans la cour devant la fenêtre.
C'est la fin de l'automne maintenant, les quelques feuilles restantes sur les branches tremblaient dans le vent. Son cœur, comme la dernière feuille, pendait aux hautes branches nues, sur le point de tomber et de se briser.
Xiangwan était mariée dans la famille Jin depuis trois ans. Elle était censée être le bouc émissaire pour épouser Yeqing, donc leur mariage était toujours limité dans le temps !
Mais voilà maintenant qu'après que trois ans soient écoulés, le titre de "Mme Jin" à Xiangwan était sur le point d'être supprimé...
L'avocat attendait à la porte de la salle et tenait les papiers de divorce et un stylo à la main. Et puis, il les tendit directement à Xiangwan.
Il semblait qu'elle n'était pas autorisée à partir sans signer les documents !
Elle baissa la tête et regarda la convention de divorce...
Sur le papier, le nom de l'homme était signé. À travers cette signature, Xiangwan semblait être en mesure de voir la décision finale lorsqu'il signait l'accord de divorce...
Elle fronça les sourcils légèrement quand elle recevait les papiers de divorce remis par l'avocat.
Il s'était avéré que depuis le jour de leur mariage à ce moment-là, elle était la seule à avoir pris au sérieux ce mariage de trois ans...
Tenant le stylo dans sa main, elle avait le cœur lourd et l'esprit en désordre !
Elle pointa le bout du stylo vers l'endroit à signer, mais hésita à le faire.
— Mlle Yin, M. Jin n'attend que vous. Veuillez le signer rapidement !
Voyant qu'elle hésitait toujours, l'avocat l'exhorta à se dépêcher.
Elle fixa son nom vigoureux sur le papier, et sa vision commença peu à peu à se brouiller...
Après un certain temps, elle signa à côté de Yeqing Jin. C'était son nom Xiangwan Yin.
Comparée à la signature de Yeqing, sa signature semblait faible et timide. C'était comme si elle signait par contrainte !
— Madame, le maître doit être bête pour vous demander de quitter le Manoir. Il doit toujours avoir des sentiments pour vous ! Il le regrettera certainement s'il vous divorce !
En écoutant les paroles réconfortantes de Madame Feng, Xiangwan secoua faiblement la tête.
— Madame Feng, peut-être que je ne suis pas celle qui lui est destinée.
Xiangwan prit ses bagages emballés par les serviteurs.
Le mot "regret" n'apparaissait pas dans le monde de Yeqing.
Comment pouvait-il le regretter alors qu'il était si déterminé et engagé à divorcer ?
...
Au rez-de-chaussée.
Les bagages de Xiangwan traînaient par terre.
Elle traîna ses lourds bagages hors de cette maison, hors de cet endroit où elle avait perdu trois ans de sa vie avec cet homme...
Une Bugatti Veyron noire était garée au portail de la villa des Jin.
La vitre arrière de la voiture s'abaissa, révélant un beau visage anguleux. Yeqing pencha la tête d'un côté et regarda Xiangwan. Ses yeux profonds étaient aussi calmes que la mer et, d'un seul coup d'œil, il était capable d'attirer l'attention de tous.
— Montez dans la voiture, je vais vous déposer.
L'homme ouvrit la bouche, avec une voix profonde et froide.
Assis dans la voiture, il était plein d'une aura qui empêchait les étrangers de s'approcher. En regardant tout à l'extérieur, il était comme un empereur qui méprisait les autres.
Xiangwan resserra sa prise sur la valise, essayant de cacher son anxiété.
— Non, je peux partir moi-même.
Quand elle venait ici, personne ne l'avait emmené. Et maintenant qu'elle quitte la villa, elle ne voyait pas l'importance de solliciter l'aide de quelqu'un pour la déposer !
Yeqing ne la força pas. Il demanda indifféremment : — Alors où vas-tu maintenant ?
Xiangwan et la famille Yin avaient toujours des désaccords, surtout depuis qu'elle avait pris la place de sa sœur pour épouser cet homme. Il lui était impossible de retourner chez ses parents.
— Je quitterais cette ville.
Dit confusément Xiangwan.
Comme elle était divorcée, elle ne voulait rien savoir de Yeqing et ne voulait pas que ce dernier sache quoi que ce soit sur elle non plus.
Il fallait que personne n'ait des nouvelles de l'autre pour éviter les inquiétudes inutiles.
...
Puis, il y eut un petit moment de silence.
Yeqing était toujours assis dans la Bugatti tandis que Xiangwan se tenait debout devant la voiture avec ses bagages. Ils étaient à moins d'un demi-mètre l'un de l'autre, mais c'était comme si leurs cœurs étaient séparés par la mer.
Après cinq minutes sans se dire un mot...
Xiangwan ne pouvait plus supporter la pression et la tristesse. Elle dit avec chagrin : — Je m'en vais maintenant.
— Attends.
Yeqing l'appela et lui demanda d'attendre.
Son regard légèrement incliné se tourna complètement vers elle : — N'oublie pas l'avortement. Je ne veux pas de ce bébé.
Apprès que Yeqinq ait dit cela, Xiangwan vit la dernière feuille de l'arbre tomber juste après qu'un coup de vent.
Cassée au sol.