A. Présentation de l'importance de la relation avec Christ
Dans un monde qui s'effondre autant que le nôtre, il est essentiel de trouver un abri. Un toit sous lequel se réfugier quand il pleut, un toit qui protège des flammes du soleil. Un toit si fort que, malgré la lourdeur des poids jetés de toutes parts, nous ne sommes pas touchés.
Qui pourrait être aussi fort et doux à la fois, si ce n'est Dieu ? Notre Sauveur, celui qui nous a aimés le premier. Le guerrier qui n'échoue à aucune guerre, redouté par tous nos ennemis.
Malheureusement, nombreux sont ceux qui restent pris au piège de l'ennemi, paralysés par la peur et le doute. Leur relation avec le Christ est alors aussi fragile qu'une feuille sèche qui se craque au premier souffle de vent.
Pourtant, notre relation avec le Christ détermine à quel point nous sommes proches du Père, à quel point nous sommes proches du bon chemin. Car, Christ n'est-il pas Le Chemin, La Vérité, et La Vie ?
La Bible dit que le Seigneur a déclaré que son peuple périt par manque de connaissance. Longtemps, je me suis demandé de quelle connaissance il parlait. Puis, mon cœur a tremblé lorsque j'ai lu : "Ne t'ai-je pas donné cet ordre : Fortifie-toi et prends courage ? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras."
Josué 1:9
C'est cela ! Nous oublions si souvent les promesses de l'Éternel. Nous oublions si souvent qu'il ne lâche jamais la main de celui qui croit fermement en Lui. Nous sommes si habitués à la souffrance et aux caprices de la chair que nous oublions qu'il est là, à nos côtés, prêt à agir. Notre âme est attristée par cet esprit de dépression et de solitude qui enferme le monde. Pourtant, Il est là, impatient d'avoir une relation avec nous.
L'apôtre Paul, dont la sagesse me touche énormément, nous exhorte à ne pas retourner en esclavage, mais à résister. À chaque fois que je lis ce mot maintenant, mon âme s'exalte. En effet, nous sommes libres, contrairement à ce que veut nous faire croire l'ennemi. Il s'agite d'ailleurs, car il nous voit enfin ouvrir les yeux. C'est pourquoi l'apôtre Paul parle de résistance dans ce verset : oui, c'est un combat perpétuel que de vivre à l'opposé de la chair.
Toutefois, résistons, ne succombons pas.
Comme il l'ajoute si bien, nous sommes libres, car Christ nous a rendus libres. Ainsi, ne croyons pas aux murmures qui essaient de tâcher notre identité, ne croyons pas au serpent qui s'invite dans nos maisons. Que dis-je ? Ne croyons plus en Lui.
Avant, nous avions une loi à respecter, mais aujourd'hui, nous avons des principes par lesquels nous vivons. Parce que oui, il était bien difficile pour les hommes d'obéir à une parole qu'ils ne comprenaient pas. Mais maintenant que le Christ ouvre les yeux aux aveugles, quelle excuse avons-nous ? Puisqu'il a fait de nous des cohéritiers, quelles justifications nous restent-il ? Et maintenant qu'il nous a appelés amis, que pouvons-nous ajouter ?
Bien sûr, cela ne veut pas dire que c'est facile de vivre une vie sans être tenté par la colère, la haine, l'angoisse, le stress ou encore la tristesse. Et c'est pour cela, je le rappelle, que l'apôtre Paul parle de résistance. On ne résiste qu'à ce qui demande de la force.
Et ce n'est pas simple. Certains soirs, vous allez vous retrouver à pleurer même après avoir fait le bon choix. Christ lui-même sur la croix a pleuré. Les disciples, dit-on, ont été fouettés et combattus. Ils n'ont pas pris les coups de fouet avec des sourires. Non, ils ont résisté à la douleur et à l'envie que la chair avait d'abandonner. Pourquoi ? Parce qu'ils connaissaient la personne qu'ils servaient et avaient une relation profonde avec elle. Christ ne les avait-il pas appelés amis ?
Jean 15:13
D'ailleurs, après avoir souffert, ils sont sortis – le corps probablement endolori à cause de toute la maltraitance vécue – en remerciant Dieu. Ils ont dit merci au Seigneur d'avoir eu l'opportunité de souffrir pour Christ
Actes 5:41
. De là, on peut voir qu'ils avaient une relation très soudée avec le Seigneur. Vivre en communion avec Christ donne la force non seulement de surmonter les épreuves, mais aussi de vivre dans la paix malgré le chaos qui s'intensifie autour de nous. Avoir une relation avec Jéhovah, c'est voir la beauté de faire des sacrifices pour la personne que l'on aime. Christ, avant même de donner sa vie pour nous, pensons donc à quelques-uns de ses autres sacrifices. Il a laissé une vie parfaite pour se mêler à des hommes indécis que nous sommes, à un monde où la guerre et la corruption sont maîtresses. Il a écourté ses nuits pour prier et enseigner ses disciples. Il a donné ses jours à l'accomplissement des miracles.
Tout cela, avec amour. Ne voulons-nous pas nous aussi ressentir un amour si fort que venir en aide à notre prochain n'est plus un poids, mais une joie ?
Cette expression de joie que les disciples ont eue après l'épreuve, un enfant de Dieu finit par la comprendre. Job l'a compris lui aussi lorsque Dieu lui a rendu la santé et les trésors perdus. Il a dit : "Mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t'a vu."
Job 42:5
Certes, on ne voit pas Dieu que dans la souffrance, mais là-bas, on apprend à le connaître : Sa force, Sa puissance, Son amour et Sa bienveillance.
Pourquoi ? Parce que c'est à un moment de nos vies où nous sommes le plus vulnérable. Nous sommes nus et notre orgueil n'a aucune prétention. C'est dans cette vulnérabilité que nous réalisons pleinement la faiblesse de l'homme et l'immense puissance de l'Éternel.



