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La Trahison de Mon Compagnon et de Mon Frère by Je t'aime pour le reste de ta vie

La Trahison de Mon Compagnon et de Mon Frère by Je t'aime pour le reste de ta vie

Milliardaire

Finished

Je t'aime pour le reste de ta vie
Point de vue de RosalynJe m'appelle Rosalyn Myers et j'aurai dix-sept ans demain. Même si célébrer mon anniversaire sera incroyable, ce n'est pas ce qui m'excite. Mon excitation vient uniquement du fait que je suis un an plus proche de rencontrer ma louve
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Chapter 1

"Votre mari et moi sommes dans la chambre n°1108, faisant ce que nous aimons faire tous les deux. Stella, pourquoi ne pas divorcer ? Êtes-vous si méchante ? Vous ne pouvez garder ni son corps ni son cœur." Tel était la teneur de l'e-mail que venait de recevoir Stella sur son téléphone portable.

Stella se posta devant l'embrasure de la porte, les yeux rivés sur le message dans son téléphone portable.

Ses longs cils couvraient ses yeux noirs ne laissant apercevoir aucune expression sur son visage.

Il y eut un léger bruit et la porte s'ouvrit.

Soudain Frederick sortit accompagné de sa superbe et ravissante assistante les bras dessus et dessous, s'entrelaçant.

Quand il vit Stella, il s'arrêta un peu, puis la regarda. Il ajouta comme pour l'énerver davantage. "Pourquoi n'entres-tu pas ? Il fait chaud dehors. Tu n'es pas fatiguée de rester debout ?"

Stella le regarda avec indifférence et répliqua : "J'ai peur de vous déranger et d'affecter vos performances. Êtes-vous complètement rétabli maintenant ?"

Les yeux de Frédéric brillèrent de colère et on l'entendit jurer : "Stella, c'est toi qui la première étais infidèle dans notre foyer. Pourquoi te comportes-tu aussi mal ?"

Stella sourit.

Elle rit si fort que des larmes s'accumulèrent dans ses yeux.

Trois ans plus tôt, l’ex-copine de son mari l'avait kidnappée. En s'échappant, elle avait été violée par un homme mystérieux. Non loin de là, une voiture au loin s'était mise à se balancer sur place. C'était Frederick et la femme qui l'avait kidnappée. La douleur qu'elle ressentait dans le bas de son corps ressemblait à rien en comparaison de la douleur déchirante dans son cœur.

Elle ne sut pas comment elle s'en était sortie ce jour-là. Elle y pensa un bref instant et ressentit encore de la douleur au cœur, elle qui croyait cette blessure cicatrisée.

Stella leva légèrement la tête et dit : "Si je te mets mal à l'aise, je suis vraiment désolé. J'en ai l'habitude." 

Frederick reprit ses esprits et lui demanda : "Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Ne me dis pas que tu es délibérément venue ici pour me rendre malheureux."

Stella sourit doucement et ajouta : "Je crains que tu n'ais raison. Ton intuition a toujours été très précise." 

"Pousse-toi de mon chemin", dit Frederick avec maladresse.

Stella sortit un document de son sac qu'elle tendit à Frederick.

Frederick ne le prit pas et demanda prudemment :"Qu'est-ce que c'est ?"

"Pour elle", dit Stella en pointant du doigt l'assistante de Frederick.

"Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?" lui demanda l'assistante qui tenait le bras de Frederick.

Frederik lui avait fait savoir que même si Stella était Mme Addington, son épouse, elle n'était pas du tout sa favorite.

Aujourd'hui, il semblait que Frederick l'eut extrêmement dégoûté.

C'est pourquoi elle n'eut plus peur de rien.

Stella brandit le document dans sa main. "Tu es une prostituée bien connue à Su City. 80% des riches hommes d'affaires de Su City ont couché avec toi, et l'un d'entre eux a été diagnostiqué le sida le mois dernier."

L'assistante fut tellement choquée par cette révélation que son visage devint pâle.

Stella regarda Frederick et continua : "Vous avez utilisé des préservatifs ? Sinon, je connais plusieurs médecins dans ce domaine. Veux tu que je te les présente ?"

Frederick, surpris de voir sa femme parler avec autant d'assurance, prit le journal de la main de Stella et y lança un coup d'œil. Il paniqua et projeta le journal sur le visage de Stella et vociféra : "Tu rends toujours les gens malheureux."

Stella se redressa.

Le moment où le journal atteignit son visage était encore plus douloureux qu'elle ne pouvait l'imaginer.

Elle ricana et ajouta : "Tu sais, je compte sur toi pour passer le reste de ma vie."

"Alors je dois faire quelque chose qui te rendra plus malheureuse. Je ne comptes pas rentrer aujourd'hui, il serait donc inutile de m'attendre", dit Frédéric avec colère.

Il se retourna et se dirigea vers l'ascenseur.

Stella se tint indifférente à la même position, sans expression aucune sur son visage.

Elle savait ce qu'il voulait sous entendre.

Ce soir, il allait passer la nuit avec d'autres femmes, afin de prendre du bon temps ou se plaire en leur compagnie.

Il ne l'avait jamais plus touchée depuis son accident.

À ses yeux, elle n'était rien d'autre qu'une prostituée.

Les larmes s'accumulèrent progressivement dans ses yeux enflés et lourds.

Ce n'est pas parce qu'elle était silencieuse, qu'elle gardait ses larmes pour elle, que la douleur était moindre.

L'assistante de Frederick la gifla.

Stella ne put pas bien se défendre parce que Frederik l'en empêcherait. Elle fit quelques pas en arrière et s'appuya contre le mur pour ne pas perdre son équilibre.

Serrant les poing, l'assistante dit d'un ton colérique "Tu es si méchante. Tu as détruit ma vie. Crois-tu que tu peux avoir son cœur ?" 

"Je ne veux pas le cœur de cet homme", dit Stella, puis elle frappa l'assistante au visage du revers de la main et reprit : "Je ne suis pas quelqu'un que tu peux intimider."

"Alors pourquoi ne divorces-tu pas ?" rugit l'assistante.

"Tu n'as pas à le savoir. Ce journal sera publié en ligne demain. Prends soin de toi." Stella le dit froidement et sortit de l'hôtel.

Il se faisait tard.

Elle rangea ses vêtements et marcha tranquillement sur la route.

Le clair de lune dessinait sa silhouette sur le pavé de la route.

Elle se sentit un peu seule, vraiment seule face à cette solitude qui lui tenait compagnie.

Si elle rentrait chez elle, elle ne ressentirait que de la solitude et de l'inconfort.

Alors elle prit la décision d'aller dormir dans la salle de permanence de l'hôpital.

Dès qu'elle arriva au bureau, elle alluma les lumières.

Un soldat en uniforme militaire vert se précipita vers elle, le visage terne sans éclat, et demanda avec anxieusement : "Êtes-vous une infirmière de service ?"

Stella répondit nerveusement. "Qu'est-ce qu'il y a ? Y-a-t-il un problème ?"

"Il y a une femme enceinte détenue à proximité. Maintenant que la poche des eaux a été rompue, la situation est très critique. Les premiers secours sont nécessaires immédiatement. S'il vous plaît venez avec moi", dit le soldat de façon urgente.

La poche des eaux s'était rompue, ce qui était très dangereux pour la femme enceinte et le fœtus.

Stella n'eut pas le temps d'y penser. "Je vais préparer la trousse de premiers soins et je vous accompagne. Donnez-moi cinq minutes."

L'attente ne fut pas longue.

Elle suivit les soldats jusqu'au Garden Community, près de l'hôpital.

Dans le couloir, il y avait plus d'une douzaine de soldats aux visages solennels.

Ils ne bougèrent pas. Ils étaient bien entraînés et attendaient les instructions de leurs supérieurs.

Stella fut conduite dans la chambre 81, en face d'une autre salle.

D'un coup d'œil, elle distingua l'homme qui commandait.

Il avait un visage glacial et des yeux perçants.

Les traits profonds de son visage ressemblaient à une l'œuvre d'art, sculptée à la perfection par un artiste.

Son allure fière était si étonnante qu'elle frustrait tout le monde.

Ce qui la rendait curieuse, c'est que parmi ceux qui écoutaient attentivement, il y avait deux soldats dont les uniformes avaient des épaulettes incrustées de trois étoiles.

"N'est-ce pas le grade de général ?" se demanda-t-elle dans sa tête.

Le regard fin de l'homme balaya la scène, indiquant ses intentions meurtrières.

Stella fut stupéfaite, et également effrayée, alors elle baissa la tête.

Il marcha droit vers elle, et l'ombre sombre formée par sa grande silhouette l'enveloppa, traduisant sa forte autorité ou son grand pouvoir.

Elle pensa à cet homme étrange de cette nuit, qui avait aussi un physique aussi fort que celui qui se dressait devant elle.

Par conséquent, il était inutile pour elle de lui résister.

"Lève la tête", ordonna Jasper.

Ses yeux perçants fixaient son visage délicat et ses lèvres fermées. Il n'était pas en colère mais puissant.

Stella leva les yeux vers lui sous sa domination.

Son visage était froid comme de la glace, et ses yeux aigus et ternes.

C'était la première fois qu'elle voyait un homme se faire respecter même sans parler.

"Je suis un médecin, pas un criminel", déclara Stella.

Un éclair passa dans les yeux de Jasper qui s'était pris de sympathie pour elle sûrement à cause de sa profession. Il ordonna vivement à ses subordonnés : "Laissez-la partir et trouvez une autre."

Stella fut perplexe. "Pourquoi ne puis-je pas le faire ?"

Jasper lui parla durement : "Les trois leaders du trafic de drogue sont devant nous. Ils ont tué des gens sans sourciller. Voulez-vous rester sur votre décision ?"

"Pourquoi pas ?"demanda Stella.

Les yeux froids de Jasper devinrent plus petits, elle le rendait un peu nerveux. Il lui tint le menton et s'approcha. "Réfléchis bien et réponds-moi. Tu auras échappé belle à la mort. Ce n'est pas un jeu d'enfant, ni une manœuvre."

Tout son souffle tombait sur ses lèvres, ce qui lui donnait un air très courageux.

Stella était têtue.

"Si j'avais peur de la mort, je ne viendrais pas ici", répondit-elle directement en confrontant.

Jasper fronça les sourcils et la regarda profondément.

Ses yeux étaient si sombres qu'elle pouvait clairement y voir sa silhouette...