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Ma Couleur De Peau

Ma Couleur De Peau

Auteur: Nice Plume

Mise à jour

Milliardaire

Ma Couleur De Peau PDF Free Download

Introduction

Une fois à la maison, je vais à la banque avec ma mère pour récupérer les 50 millions pour ensuite les transférer dans un autre compte. On met la maison en vente, on achète une nouvelle maison dans le centre-ville. La veille de notre départ, toute la famille AMARI était venue nous saluer et nous offrir un dîner qu'on a mangé ensemble. Moi qui me plaisais bien dans cette ville. Je vais voir dire quelque chose. Notre pays est subdivisé en 4 petites villes. De A à D. La ville A est là ville la plus chère ; la ville B est la ville la moins chère, mais chère quand même ; la ville C est la ville la plus dangereuse ; et la ville D est la ville la plus pauvre. Je vivais dans la ville C avec ma mère. Dans cette ville, le danger est à chaque coin de rue, mais ils sont solidaires. Dans cette ville, j’avais appris à me battre avec mes poings, les couteaux, les épées, et même avec une arme. Je suis douée pour tout ça. Après, ma mère a dit que je devenais comme eux et que ce n’était pas bon pour moi en tant que femme. Alors, nous sommes venues dans la ville B où on se trouve actuellement. Ce matin, on avait décidée de nous rendre dans la ville A. Même la ville A est divisée en deux catégories. Il y a la catégorie A1 des élites du pays, la catégorie A2 de la classe moyenne, et la catégorie A3 des travailleurs diplômés. Ma mère et moi allons nous installer dans la ville A de catégorie A2. Après le dîner, on discute un peu Gian- vous comptez vous installer dans quelle ville ? Moi- la ville C. On y avait vécues pendant de nombreuses années avant de venir ici. Comme on le dit, on est mieux que chez soi Bethary- mais cette ville est très dangereuse Elle-on a de la famille là-bas, donc ça va. On va s’en sortir On ne pouvait quand même pas leur dire là où on comptait aller vraiment. Leur père, aussi présent, travaille pour une vipère qui veut nous détruire, alors non, nous n’allons jamais leur donner notre position exacte. Après quelques heures à parler de tout et de rien, famille AMARI s’en va. Je me tourne vers ma mère et elle me sourit. Elle-je suis contente que tu n’aies pas réveillé à ces personnes notre vraie position Moi- c’est normale maman, je ne leur fais pas confiance. Tu sais maman, au lieu de rester dans la ville A2, je préfère qu’on reste dans la ville A3 Elle-pourquoi ? Moi- parce que ce serait plus difficile pour elle de nous retrouver. Dans la ville de la classe moyenne, elle y pensera à nous chercher parce qu’elle saura qu’on à pris une telle somme chez son employé. Elle se douterait qu’on choisirait soit la ville A1 ou la ville A2, mais elle serait loin de se douter qu’on allait être dans la ville A3, celle des travailleurs diplômés, vu que je n’ai aucun diplôme. Et pour la brouiller encore plus, on donnera de l’argent aux chefs de gang de la ville C pour nous protéger et dire à qui veut l’entendre que nous sommes là.
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Chapter 1

Vous avez déjà entendu parlé d'une personne dont la mère est métisse mais elle, sa fille, est de teint noir ? Quand je dis noir, ce n'est pas du noir clair, non. C’est du noir brillant. Vous avez une idée ? Oui ? Non ? Bref, c'est ma couleur de peau. Mon père, je ne le connais pas et il n'est pas question pour moi de poser une seule question de lui sans que ma mère ne se mette à pleurer sans parler pour autant. Du coup, je laisse tomber. Ma mère, elle est belle et gracieuse avec un teint métissé clair, propre. Elle a des cheveux mi long bouclés, des pommettes, ce que j’ai aussi. La différence entre elle et moi est que je suis noire de peau, mais belle. Je suis noire oui, je n’assume pas tout le temps ma couleur de peau, mais je sais que je suis belle avec. Comme je ne connais pas mon père, je ne sais pas à qui je ressemble, ce qui me stresse un peu. Mais vu que le temps passe et rien ne change, je vis et fais avec.

J’ai 17 ans et je m’appelle Kate OWEN, enfant unique de ma mère. Elle a 38ans et on dirait qu’elle n’a que 25ans. Tellement belle et jeune, beaucoup trop jeune pour son âge. Même si, depuis que je sais que le monde est monde je n’ai jamais vu ma mère avec un homme, je sais qu’elle est amoureuse. De qui ? Je n’en ai aucune idée. Est-ce de mon père qu’elle est toujours aussi gaga ? Aucune idée.

Moi- maman, parlons de papa sans que tu ne pleures s’il te plaît

Elle-

souriant

je n’en n’ai pas envie

Moi- mais combien je me fous de ton envie actuellement. Tu m’as mise au monde de ton plein gré, alors assume le reste aussi

Elle- je sais que tu me parles avec autant de manque de respect juste pour me pousser à bout et te dire ce que tu veux entendre

Moi-

excitée d’avoir enfin des réponses

alors ? Alors maman, tu vas me parler de lui ?

Elle-

sourire

non

Moi-

désespérée

imagine un instant que mon père me retrouve dans la rue, me drague et décide de cou…

Elle- il ne fera rien de tel

Moi- et pourquoi pas ? Tu es assez jeune et tu parais avoir 25 ans, du coup, lui en tant qu’homme paraîtra beaucoup plus jeune. Il serait peut-être trop beau pour que je refuse ses avances.

Je sais que je m’amuse de la situation, mais ce n’est pas le cas de ma mère. Elle serre son joli visage en une colère, elle est trop belle.

Elle-ton père te reconnaîtra dès qu’il posera les yeux sur toi.

C’est inutile de lui soutirer plus d’informations. Je monte dans ma chambre me changer pour aller à l’école. Ah oui, je ne vous ai pas dit que j’étais au lycée, la dernière année. Je suis plutôt fière de moi. Ce que je veux devenir plus tard, mon rêve ? Devenir une femme fatale. Rire. Mais non, je rêve de devenir actrice chanteuse compositrice. J’ai une belle voix, je suis dans un pays où la couleur de peau n’a aucune importance, pas pour tout le monde en tout cas. Et toute façon, ce phénomène est partout dans le monde. Même si 99,9% de personnes aiment les personnes avec une couleur particulière de peau, 0,1 de personnes diront qu’elles ne les aiment pas. C’est toujours comme ça, même en dehors de la couleur de peau. Je soupire et descends après avoir portée un pantalon de soie, un haut blanc, des louboutins noirs, sans maquillage parce que je n’aime pas, boucles d’oreilles en perles blanches. Je fais la bise à ma mère et je vais attendre à l’arrêt de bus pour me rendre dans mon école. Une fois dans le bus, je rencontre, comme deux jours d’affiler déjà, un beau mec aux yeux marrons. Il me regarde et me sourit toujours, mais rien de plus, il est toujours sur son téléphone à faire je ne sais quoi. Bon, ce n'est pas mon problème mais quand même, je ne suis pas si l’aide que ça, pourquoi il n'essaie même pas de me draguer ?

?-tu prends encore le bus alors que tu peux simplement passer le permis et prendre la voiture de ta mère ?

Cette me fait sortie de mes pensées. Je regarde en direction de la voix et vois l’une de ses filles belles et chics qui vit aussi dans le quartier comme moi. Je ne suis pas très sociable. Je ne l’ai vu que quelques fois, et je ne connais pas son nom. Je la regarde confuse.

?- je m’appelle Alvina

Elle est belle. Grande de taille, mince, peau pâle, des yeux bleus, lèvres charnues. Tout le contraire de moi. Elle se rapproche et s’assoit à côté de moi.

Elle-je sais que tu ne parles pas beaucoup. Attends je te présente mon frère

Je suis son regard et je suis sûre cette fois ci que je vais tomber de mon siège. C’était le même mec de tout à l’heure. Ah, donc en fait, il me souriait juste parce qu’on est voisin. Je suis déçue. Je le salue de la main et lui se contente de me hocher la tête comme un imbécile. Une fois devant le lycée, Alvina me tient la main par surprise. Je la laisse faire. Et ce n’est qu’en entrant de ma salle que j’ai su qu’elle était dans la même salle que moi depuis des mois déjà. J’ai failli pouffer de rire devant cette remarque. Il faut vraiment que j’apprenne à me familiariser avec les autres. C’est peut-être aussi parce que je ne fais aucune activité de fille, mais de garçon. Je suis le genre typique de garçon manqué. Je n’ai jamais rien porté de féminin, et j’aime mon look.

?- hehehe, le garçon manqué est venu

La classe se mit à rire, je m’approche alors lentement, mais dangereusement de la voix qui vient de dire ça. Cette fille, la plus belle de la salle, il paraît. Plus je m’approche d’elle, plus elle tremble sur sa chaise. Je m’arrête devant elle et lui chuchote dans l’oreille, quelque chose qui ne peut être entendue que par elle et moi.