Point de vue de Lya
"Mmmmm… Oui… j'adore ça, Alain, j'adore comment tu me fais me sentir si bien." Ma voix résonnait dans sa chambre, me paraissant étrangère. Heureusement que cette pièce est insonorisée, car le son de ma voix pourrait réveiller même les morts. Il a mes sein dans sa bouche, suçant mon bourgeon gonflé, pendant que ses doigts me pénétraient, créant un rythme qui me poussait au bord du gouffre, me faisant perdre la capacité de former des mots alors que je ne cessais de gémir très fort.
C'était mieux que ce dont j'avais rêvé, mieux que ce que j'aurais pu imaginer. J'ai levé la main pour capturer ses lèvres dans un baiser passionné, mais j'ai arrêté mes actions en réalisant que ce n'était pas Alain qui me faisait me sentir si bien, c'était quelqu'un d'autre, quelqu'un que je ne connaissais pas auparavant, un inconnu.
Et la pire partie de tout ça, c'est que je ne veux pas que cet étranger si séduisant arrête de me toucher, il est tellement séduisant, tellement éblouissant. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant, Alain ne m'a jamais fait me sentir si bien. Je sais que je veux plus de lui, je veux qu'il fasse plus de choses pécheresses envers moi, je veux sentir sa verge profondément en moi pendant qu'il me prend mon innocence.
Je sais que c'est mal de tromper Alain de cette façon, il a été patient avec moi pendant six ans, et il mérite d'être celui qui me dépucelle, mais comment puis-je dire non à un homme aussi divin, comment puis-je le repousser alors que tout ce que je veux, c'est écarter encore plus mes jambes, lui donner plus d'accès pour me faire perdre la tête.
"Tu es à moi maintenant, et je ne te lâcherai jamais." Il murmura d'une voix rauque, me faisant mouiller encore plus ma culotte. Il se positionna entre mes jambes, se penchant pour m'embrasser alors qu'il alignait son sexe dressé à mon entrée.
"Es-tu prête pour ça, bébé ?" me demanda-t-il doucement et j'acquiesçai, hocha ma tête en réponse, un peu trop vigoureusement parce que je le voulais vraiment. J'ai fermé les yeux et attendu la douleur, attendant qu'il franchisse cette barrière et s'approprie mon innocence, mais la douleur ne vint jamais, et quand j'ouvris les yeux pour le regarder, je réalisai qu'il n'était plus là et que je n'étais plus là non plus, à la place, je vis Alain et ma meilleure amie Lyana, allongés sur le lit, de la même manière que je les avais trouvés la veille de notre mariage.
J'ai poussé la porte, mais ils étaient trop loin pour remarquer le moindre bruit, alors je me suis tenue à la porte et je les ai regardés alors qu'il la prenait par derrière, mettant toute sa force dedans, avec ses doigts enfouis dans les fesses bien rebondies de Lyana. Il lui disait de doux mots, lui disant combien elle était belle et désirable et qu'il ne m'épousait que pour tromper avec moi.
Les larmes coulaient sur mes joues et alors que l'eau dégoulinait sur mon visage, je me suis réveillée brusquement de mon sommeil. Ce n'était qu'un rêve, le même rêve qui me hante depuis que j'avais surpris mon fiancé me trompant avec ma meilleure amie à la veille de notre fête de célibataires. Je ne sais même pas pourquoi je pleure pour ça, je n'ai jamais vraiment aimé Alain, j'ai seulement accepté cette relation parce que notre famille avait besoin de leur port pour accoster notre navire. La seule raison pour laquelle je me sens si trahie est qu'il l'a fait avec Lyana, cette garce. Elle est censée être ma meilleure amie, mais elle m'a volé mon homme. Je ne lui pardonnerai jamais.
La nuit était calme, tout était calme, à part les aboiements sporadiques et les hurlements de quelques chiens dans le quartier, puis les voix fortes de ma mère essayant de me raisonner et de me faire changer d'avis avant que je rompe mes fiançailles et annule mon mariage avec Alain Collet. Cela fait deux heures que Lola est venue me chercher à l'hôpital et depuis que je suis passée par cette porte, ma mère me bombarde de questions, tandis que mon père s'est enfermé dans sa chambre, ruminant.
"Non. Non. Non. Je n'épouserai pas ce salaud infidèle." Je rugis de colère.
"Lya, s'il te plaît, essaye de comprendre. Nous n'avons pas le choix. Nous devons conclure cet accord dès que possible. Si nous perdons cette entreprise, cette maison, cela pourrait tuer ton père. Toute sa vie, il a travaillé pour en arriver là où nous sommes aujourd'hui, il a tout fait pour te donner, à toi et ta sœur, une bonne vie. Nous n'avons jamais demandé quoi que ce soit en retour, juste cette seule faveur. S'il te plaît, ma Lya-Lya." Ma mère essaya de me convaincre.
"Oh, arrête, maman. Ne me fais pas ta Lya-Lya, je ne tomberai pas dans le panneau. Peu importe si nous devons vivre dans la rue et nous nourrir de déchets, je n'épouserai toujours pas Alain Collet, je ne le ferai pas, maman. Je ne le ferai pas. Pour l'amour du ciel, il m'a trompée, avec... Avec... Avec cette garce de Lyana.
Seigneur, maman,
Qu'attends-tu de moi ? À cause de cette fusion, tu veux me lier à un tricheur, un putain de tricheur. Je ne peux même pas supporter cette pensée. Je ne peux pas y penser. Je ne supporte pas sa vue, il me dégoûte. Comment puis-je passer le reste de ma vie avec lui, je ne peux même pas le regarder en face sans penser à lui allongé sur cette salope, la sautant comme si sa vie en dépendait. Comment peux-tu me condamner à une vie de misère et de chagrin, comment peux-tu faire ça maman?" Je levai la main en signe de frustration et je soupirai. J'essaie de ne pas pleurer devant eux. Je me suis promis que je ne verserai pas une seule larme à cause de ces deux traîtres sans honte.
Puisque Alain a choisi d'être avec elle, alors bon débarras. Je ne vais pas ramper pour retourner vers lui simplement parce que nous devons utiliser leur port, je ne vais pas me sous-estimer, je ne vais pas épouser ce salaud et c’est définitif.
"Il a dit qu'il était désolé, Lya. Il était ivre hier soir et Lyana l'a séduit. Tu ne peux pas annuler ton mariage parce que ton fiancé a eu une aventure d'un soir avec une stupide prostituée, tu dois lui pardonner, ma fille, il est ton futur mari, et rappelle-toi que le mariage est une histoire de compréhension et de pardon. Il était ton meilleur ami, pourquoi ne lui donnes-tu pas une seconde chance ?" ma mère a continué à expliquer et à plaider de sa voix douce, mais je n'étais pas d'humeur à l'écouter.
"C'est le truc, maman, il est censé être mon meilleur ami, il m'a rabaissée, trahi ma confiance et a couché avec Lyana. Les amis ne font pas cela les uns aux autres, je ne pourrai jamais lui faire confiance de nouveau."
"Allez, Lola, dis quelque chose, aide-moi ici," j'ai appelé ma sœur qui était assise sur le canapé nous ignorant complètement.
"Qu'est-ce que tu veux que je te dise, je t'ai dit que Lyana était une garce, mais tu ne m'as jamais écoutée. Je t'ai prévenue à son sujet, mais tu pensais que j'étais jalouse de ton amitié avec ton meilleur ami," elle a raillé, haussé les épaules indifféremment, me lançant un regard qui suggère que je suis totalement seule. J'ai soufflé de frustration et me suis retournée vers maman,
"Je ne le ferai pas, maman, et tu ne peux pas me forcer à le faire. Je préférerais mourir plutôt que d'être son épouse. Je trouverai une autre façon de sauver notre entreprise, ça ne doit pas obligatoirement être les Collet." J'ai affirmé fermement et me suis tournée pour partir, mais ma mère m'a tirée en arrière et m'a donné une gifle brûlante sur le visage, ses yeux flamboyant de colère.
