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L'IRRÉSISTIBLE ENVIE

L'IRRÉSISTIBLE ENVIE

Auteur: QUEEN H

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Histoires Coquines

L'IRRÉSISTIBLE ENVIE PDF Free Download

Introduction

#irrésistible_envie #Prologue L' université est un autre univers où commence réellement notre vie. Un autre univers où notre personne se corrobore ou pas. Une fois y installée, j'ai donné raison à ces propos de ma mère. Savais je qu'en amménageant au campus universitaire ma vie allait basculer ? En ayant cette colocataire ?en entrant dans cette chambre ? en le voyant ? en lui parlant ? en quelques jours, j'ai fait partie de ce groupe de jeunes que je critiquais tant. Il était une fois une fille studieuse et invisible. Une fille qui se disait avoir le contrôle sur tout, celle là qui était méticuleuse qui parlait avec assurance, sans ambiguïté. Cette fille c'était moi. Ce que j'oubliais ou que ne m'en doutais pas c'est que rien permanent. Très vite je m'en suis rendu compte. Yoann m'a permis de m'en rendre compte. La venue d'une personne dans notre vie peut elle autant nous chambouler? Amenant avec elle des insécurités, des insomnies, des sanglots et des remises en cause permanente de sa personnalité ? Vous amenant à faire des choses que vous n'aurez jamais imaginer juste pour lui? Yoann m'a fait découvrir ce côté de moi que j'ignorais jusqu'ici. Bon? Mauvais? Je me suis métamorphosée. Ce que je sais et jusqu'aujourd'hui j'affirme c'est qu'au premier regard je l'ai aimé. Et Cet amour pour lui, ce garçon étrange, méprisant, froid, sadique, narcissique, lunatique fut la source de mes maux ... Il est mon IRRÉSISTIBLE ENVIE
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Chapter 1

#IRRÉSISTIBLE_ENVIE #ÉPISODE 1

- kaïlla? Tu es prête ? M'interpelle ma mère depuis le séjour

- j'arrive maman je viens juste de finir ma toilette

- le bus va démarrer bientôt ma chérie. Fais un peu vite

Je lance un coup d'œil à l'horloge qui est accroché à mon mur, souffle une bouffée d'air à cause du comportement de ma mère avant de continuer à appliquer mon lait de toilette sur ma peau. Il n'est que 7 heures du matin et le bus va décoller à 8 heures. C'est typiquement le comme ça de ma chère mère. Mettre la pression. Ne me méprenez surtout pas. Je l'aime beaucoup, c'est réciproque mais elle a souvent cette manie de me mettre une pression inutile qui me tape sur les "nerfs".

Une fois mes rastas américains arrêtées en chignon, ma tenue enfilé, mes chaussures portées et mon lit dressé pour la dernière fois avant au moins trois mois, je transporte mes valises jusqu'au salon où ma mère m'attend déjà.

- enfin tu es là. Elle prend une de mes valises et traverse le seuil de la porte avant que je la stoppe

- où est papa ?

- tu le connais... Il est allé comme à l'habitude boire du vin blanc.

- à 7 heures ? Dis je en m'énervant presque

- c'est une belle journée ma chérie. Ne perd pas de vue que tu vas dans l'université de tes rêves aujourd'hui. Ne sois pas triste à cause de lui d'accord ?

- il n'a pas laissé de message pour moi sachant que je devais partir aujourd'hui ?

- malheureusement non. Aller assieds-toi je vais recommander ton voyage et ton séjour à Yaoundé entre les mains de Dieu

Je m'exécute.

Mon père est un polygame. Il a trois épouses. Carrément ! Je me demande ce qu'a fait ma mère pour mériter deux coépouses après son mariage. Elle n'a jamais voulu m'en parlé. j'ai ma petite idée et j'ai déjà entendu une de leurs dispute à ce propos. Si j'étais un garçon mon père m'accorderai t'il plus d'amour ? N'aurait il jamais été alcoolo ou polygame ? Toute mon adolescence je le suis posée cette question.

Pufff je passe continuons

Après la prière, elle m'accompagne à l'agence de voyage que je vais utiliser pour me rendre à Yaoundé.

Les larmes coulent de nos visages lorsque le convoyeur appelle le numéro de mon ticket. On se fait un dernier câlin. Elle suis ce câlin de plusieurs baisers sur mon visage. Elle me tient le menton et me dis

-tu vas me manquer. Et surtout soit sage mon bébé. N'oublie pas ce que je t'ai dit sur l'université. Dès que tu arrives appelle moi. Aussi, S'il y'a un souci tu m'en parles immédiatement d'accord ?

je souris, essuie mes larmes et lui réponds

-je t'aime mère

Je me précipite dans le bus sous injonction du convoyeur, installe mes affaires où ça se doit avant prendre un siège près de la vitrine du bus ayant ainsi de plus près une belle vue du paysage, regarde à l'extérieur et fait des signes de main à ma mère qui est en larme je présume larme de joie jusqu'à ce que sa vision s'efface par la distance à cause du bus qui a démarré depuis un moment.

Ma mère n'a pas effectué de longue études. En revanche, elle n'a jamais voulu la même chose pour moi. Agricultrice de son état, elle s'est toujours batu et me répétait sans cesse qu'elle fera tout pour que je fréquente autant qu'il le faut. Sachant d'après son expérience que l'université est une institution capitale pour l'émancipation intellectuelle ainsi que financièrement d'un individu.

Mon départ pour l'université en ce jour est notre rêve. Depuis des années nous en parlons et c'est arrivé. On va même dire que ça fait 18ans que nous préparons ce moment. Depuis ma naissance.

Sur le chemin, je n'ai guère Sommeil. Tout comme la nuit précédente d'ailleurs. Je ne ferme pas l'oeil. Je capture chaque moment, j'enregistre chaque image chaque paysage, chaque minute me semble importante. Les images sont magnifiques les unes que les autres. En passant par la ville d'édea, boumgebel ect...

Je balaie du revers de la main le fait que mon père ne s'est pas donné la peine d'être là au moins pour me dire au-revoir.

Je remarque un garçon de mon âge qui me regarde autrement mais je ne fais pas trop attention.

Le voyage est long mais pas fatiguant pour le moment. Je suis suis plutôt excité comme une puce. La découverte, l'aventure, les rumeurs sur l'université qui un tout autre univers, les études. Je suis enthousiaste.

Au bout de 6 heures de temps à voyager par bus les écouteurs dans le oreilles écoutant de la musique, le stylo entre les doigts écrivant mes impressions pour m'en souvenir après des années lumières parceque comme on dit "la plume est serve"; Les paroles s'envolent mais les écrits restent; j'arrive dans mon campus.

Lorsque j'aperçois la plaque d'Obala, l'excitation est encore plus grande car plus que quelques kilomètres pour ma destination.

La ville est magnifique, bondé de monde qui semble tous très occupés; ils n'ont pas de temps à perdre, illuminé de partout, revêtu de gratte-ciel, haut building, d'immeubles indescriptibles, de jolies infrastructures Je n'avais encore vu rien d'aussi magnifique. Rien que de voir me laissait sans voix.

Après des navettes avec des engins de transport et mes bagages, je suis enfin arrivée à ma destination de rêve. L'université de Yaoundé Cameroun. En même temps à chacun son rêve.

Je n'ai ni frère ni sœur. Je suis unique. Du moins unique à ma mère. Mon père aurait épousé d'autres femmes après son premier mariage car il voulait un fils et après moi, ma mère ne parvenait plus à procréer. Pufff . Ma mère ne peut pas se déplacer pour des raisons professionnelles et personnelles. Elle ne pas pas s'éloigner de mon père pour plus de 24 heures surtout lorsque je ne suis pas là. Il est une charge. Raison pour laquelle je suis seule.

Pufff. Je l'aime mais bon ... C'est mon histoire pas celle de mon géniteur. Revenons à moi.

Je respire l'air fraîche que m'offre cet endroit, tiens mes valises, souris et regarde autour de moi. Certains parents sont avec leurs enfants, s'embrassant, pleurant, se faisant les au-revoir, immortalisant l'instant à travers des photos.

Je ne manque pas de remarquer les grands édifices qui présagent les amphis, la grandeur, la hauteur et la beauté des bâtiments. La matière des mûrs, Les détails, la verdure, le soleil, la vision. Sérieusement tout a l'air différents.

Je demande autour de moi, je prend un renseignement.

- bonsoir, où se trouve l'accueil s'il vous plaît ?

Une fois le lieu indiqué, j'y vais en n'oubliant pas de remercier

- bonjour Madame, je suis kaïlla Simo

- carte d'identité s'il vous plaît me répond la dame devant moi

Je fouille mon sac à dos et la lui donne

- chambre 100 elle m'indique comment m'y rendre en le tendant les clés que je récupère

- merci bonne soirée

- à vous autant

Waouh. Le chiffre 100. 100% quoi ? J'espère me faire des amis car je n'en ai pas eu souvent sinon pas pour longtemps. Actuellement j'ai une mais elle est dans une université extrêmement éloignée de la mienne à cause de sa filière. J'espère que ma colocataire sera sympa, et qui sait avoir un petit ami cool car oui je suis célibataire. Mon cœur n'appartient à personne. Libre comme le vent, Je suis un coeur à prendre. Vivre un de ces films romances, à l'eau de rose d'ados. J'y ai toujours rêvée mais je n'ai jamais eu l'occasion d'expérimenter.