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Catherine de Médicis

Catherine de Médicis

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Historique

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Introduction

Catherine de Médicis est venue au monde le 13 avril 1519 à Florence (république florentine) sous le nom de Caterina Maria Romola di Lorenzo de Medici et meurt le 5 janvier 1589 à Blois (France). Fille de Laurent II de Médicis (1492-1519), duc d'Urbino, et de Madeleine de la Tour d'Auvergne (1498-1519), elle profite en Italie d'où elle tient son nom de son père. À la mort de son père et de sa mère, elle reçoit le titre de duchesse d'Urbino et comtesse de Lauragais, puis de celui de comtesse d'Auvergne au décès de sa tante Anne d'Auvergne en 1524.
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Chapter 1

Catherine de Médicis est venue au monde le 13 avril 1519 à Florence

république florentine

sous le nom de Caterina Maria Romola di Lorenzo de Medici et meurt le 5 janvier 1589 à Blois

France

.

Fille de Laurent II de Médicis

1492-1519

, duc d'Urbino, et de Madeleine de la Tour d'Auvergne

1498-1519

, elle profite en Italie d'où elle tient son nom de son père. À la mort de son père et de sa mère, elle reçoit le titre de duchesse d'Urbino et comtesse de Lauragais, puis de celui de comtesse d'Auvergne au décès de sa tante Anne d'Auvergne en 1524.

Les titres obtenus par Catherine de Médicis au cours de son règne

Elle fut second et Duchesse de Bretagne par son union avec le futur Henri II de 1536 à 1547, puis souveraine de France de 1547 à 1559. Mère des rois François II, Charles IX, Henri III, des reines Élisabeth

reine d'Espagne

et Marguerite

Margot, reine de Navarre, épouse du futur Henri IV

et Claude, duchesse de Lorraine et de Bar, elle régna sur la France comme reine-mère et régente de 1560 à 1563.

Catherine de Médicis est l'une des personnalités du XVIe siècle et du Royaume de France. Son nom est inséparable des guerres de religion qui opposent catholiques et protestants. De plus, une légende noire plane sur elle, la représentant comme une méchante hargneuse, avide de pouvoir et invétérée. La tendance historiographique actuelle est plutôt à la réhabilitation du rôle de cette reine et régente qui a su tirer parti de tout son potentiel dans une période historique complexe et troublée.

Partisane d'une politique de conciliation, fondatrice en France de la liberté de conscience des protestants, elle a tenté à maintes reprises de faire accepter le concept de tolérance civile. Avec l'édit de janvier 1562, elle a tenté d'instaurer la liberté de culte, mais n'a pu empêcher le déclenchement des hostilités.

Après la surprise de Meaux en 1567, sa fermeté et sa défiance à l'égard des protestants se durcissent. Sa participation supposée au massacre de la Saint-Barthélemy en 1572 ajoutée à faire d’elle l'un des grands personnages les plus contestables de l'histoire de France.

Florence, née Catherine de Médicis le 13 avril 1519, se retrouve très vite orpheline : sa mère meurt quelques jours après l'accouchement, son père trois semaines plus tard, des suites de la syphilis. Elle fut élevée par sa grand-mère paternelle Alfonsina Orsini, et confiée à la tutelle de sa tante paternelle Clarice de Médicis et de la cousine de son premier père, c'est-à-dire sa petite-cousine, Maria Salviati, mère de son cousin au second degré, le futur duc Cosimo. Le reste est unique, celui du château de Médicis et il assume effectivement le titre de duchesse d'Urbino : celui de la soprannome de la duchesse derrière les Florentins.

Florence, née Catherine de Médicis le 13 avril 1519, se retrouve très vite orpheline : sa mère meurt quelques jours après l'accouchement, son père trois semaines plus tard, des suites de la syphilis. Elle fut élevée par sa grand-mère paternelle Alfonsina Orsini, et confiée à la tutelle de sa tante paternelle Clarice de Médicis et de la cousine de son premier père, c'est-à-dire sa petite-cousine, Maria Salviati, mère de son cousin au second degré, le futur duc Cosimo. Le reste est unique, celui du château de Médicis et il assume effectivement le titre de duchesse d'Urbino : celui de la soprannome de la duchesse derrière les Florentins.

Les Médicis avaient exercé une influence primordiale dans les débuts de la vie de Catherine : elle profitait instantanément des encouragements non seulement de son grand-oncle le pape Léon, mais aussi de Clément VII, un de ses cousins, élu pape en 1523, qui lui offrit l'hospitalité dans son palais Médicis-Riccardi.

Comme souvent, la guerre entre le pape Clément VII et l'empereur Charles Quint perturba violemment la vie de la cité. Les exilés florentins se liguèrent avec le pape pour profiter du désordre régnant à Rome, où le pape avait été assiégé avec succès. Ils se révoltèrent contre les Médicis, qui perdaient leur prestige et leur contrôle sur la ville. En 1529, Catherine fut prise en otage par les républicains qui menacèrent de la violer et de la tuer si les troupes du Saint-Empire romain germanique assiégeait la ville sous domination républicaine. Le prince Médicis fut contraint de se retirer, les armes et les bannières humiliées. Catherine était une jeune fille précoce, consciente de ce qui s'était passé et de ce qui aurait pu lui arriver.

Catherine n'a que dix ans à l'époque et restera marquée à jamais dans sa vie par la cruauté politique de ce conflit. Afin de la protéger, elle est placée dans différents couvents : Santa Lucia, al Prato, puis Santa Maria dei Muri. Où elle prendra l'habit de religieuse pour des raisons de sécurité. Une fois la ville de Florence soumise au pouvoir du pape et de l'empereur, Catherine est emmenée à Rome, au Vatican, où elle grandira auprès de Clément VII.

Elle est placée sous la protection immédiate du pape et reçoit une éducation très soignée. Elle est ainsi le produit d'une culture raffinée : Humanisme et néo-platonisme. Elle quitte l'Italie en 1533 car le pape s'est allié au roi de France, François Ier

le mariage n'aura lieu que plusieurs années plus tard, alors que Catherine et Henri sont tous deux adolescents.

. François Ier accepte le mariage, car le pape lui garantit de le rendre maître de Pise, où les Français soutiennent une rébellion contre l'empereur pour l'empêcher de devenir maître de trop de villes toscanes. Il promet également de donner à Henri de nouvelles terres et beaucoup d'argent.

Héritière unique de la branche aînée des Médicis

la famille qui dominait alors Florence

et dotée d'un oncle pontifical

à la tête des États pontificaux

, Catherine était en fait une épouse utile pour François Ier dans le contexte des guerres d'Italie . Néanmoins, le titre de reine de France n'était réservé qu'aux filles d'empereurs et de rois, aussi préféra-t-on attendre un meilleur parti pour le dauphin François III de Bretagne et marier Catherine au frère cadet du dauphin, Henri, qui n'était pas destiné à régner. C'était idéaliste.

La duchesse d'Orléans

Une dot de 100 000 écus d'argent et des bijoux d'une valeur de 28 000 écus lui valurent le surnom de « la Banquière » ou de « la Fille du Marchand » par les courtisans moqueurs. Car dans le contrat, il était convenu que le pape fournirait un point suffisant pour combler le manque à gagner des finances royales. Elle quitte Florence le 1er septembre 1533. Elle revint en France à bord de la galère du pape.

Elle avait apporté avec elle donne 100 000 écus d'argent et 28 000 écus de bijoux. C'est après la signature de ce traité que le pape est venu parler au roi et lui remettre sa fille en personne. Ils signèrent le contrat de mariage en présence du pape, après qu'il eut parlé avec le roi en privé pendant quatre heures. Puis le pape partit le soir même après avoir passé quinze jours de voyage et une journée avec le roi Henri VIII. Le traité stipulait que le pape aiderait le roi François Ier à reconquérir le duché de Milan et de Gênes en échange du mariage de son fils avec Catherine et de l'alliance qu'ils avaient conclue auparavant. Après la danse en l'honneur de la cérémonie, la nuit suivante, la longue danse, le roi célébrera son mariage dans une chambre qu'il restera jusqu'à leur acte de copulation.

Le pape s'y était rendu le lendemain pour voir les deux jeunes mariés « contents l'un de l'autre » et avait été confirmé. Puis ce furent des festivités somptueuses qui durèrent encore quelques semaines. La tradition populaire, semi-légendaire, veut qu'elle soit venue d'Italie avec une quarantaine de cuisiniers et qu'elle ait fait découvrir aux convives du festin nuptial le sabayon et les sorbets tutti-frutti. Une autre légende raconte qu'il s'agirait de Jean Pastilla, l'un de ses trois pâtissiers, confiseurs, qui auraient lancé en France la mode des pastilles de gomme arabique et de sirop de sucre.

Elles sont certainement sans fondement, car aucun cuisinier italien n'est mentionné à la cour de France sous le règne des Médicis

voir Le mythe italien dans la cuisine française

. L'alliance papale se révélera plus tard bien vaine pour la France après la mort de Clément VII un an plus tard.

Le pape Paul III rompt le traité d'alliance et refuse de payer la dot à François Ier. « J'avais la jeune fille entièrement nue », se lamente-t-il. Catherine, au début de son mariage, occupe peu de place à la cour. Elle est appréciée non seulement pour sa gentillesse, mais aussi pour son intelligence. À peine âgée de 15 ans, elle a un jeune mari qui s'intéresse davantage à Diane de Poitiers qu'à elle. Elle a été gouvernante pendant son enfance.

La Dauphine de France

Le 10 août 1536, le destin de Catherine prend un nouveau tournant. Le fils aîné de François Ier, le Dauphin, décède subitement, faisant de son mari l'héritier du trône. Catherine devient seconde de Viennois et Duchesse de Bretagne

1536-1547

. Elle trouve peu à peu sa place à la Cour.

Catherine et Henri n'avaient pas encore eu d'héritier

ce qui ne se produisit pas avant une décennie

. Pour Catherine, la menace de répudiation pesa sur elle à partir de 1536, année où Henri aurait pris Diane pour amante alors qu'ils avaient respectivement 17 et 36 ans. Mais elle recevait contre toute attente le soutien de sa rivale, qui était non seulement sa cousine, mais aussi celle de son mari. Elle accorde à Henri d'inscrire en tout lieu les couleurs de Diane dont il était éperdument épris, bien qu'elle eut 19 ans de plus de lui.

Intelligente

Catherine était appréciée du roi, son beau-père. Ayant beaucoup de goût pour les arts et les lettres avec Marguerite de France, elle se lie d'amitié. Avec la reine de Navarre, Marguerite d'Angoulême, elle a contribué activement à l'élévation culturelle de la cour, notamment par des productions littéraires. C'est à cette époque que Catherine prit son propre emblème : l'écharpe d'Iris.

Plus elle craint d'être répudiée, plus elle donne finalement naissance en janvier 1544 à un héritier : François, futur François II de France. Cette naissance, suivie l'année suivante d'une fille, prénommée Élisabeth, durcit la position de Catherine à la cour. Tout d'abord, en mars 1547, à la mort de François Ier le 31 mars 1547, Henri d'Orléans monte sur le trône sous le nom d'Henri II et Catherine devient reine de France. En novembre, Catherine donne naissance à son troisième enfant, une fille prénommée Claude, en hommage à la mère du roi.

Le 10 juin 1549, Catherine est couronnée monarque de France à la basilique Saint-Denis. Sa position à la cour est de mettre au monde des enfants. Catherine à dix enfants en quinze ans : sept survivants. Les tribulations de 1557, avec la naissance de jumeaux, mettent fin à ces maternités successives.

Dans sa maison, Catherine entretient une cour dans laquelle sont placées de nombreuses compatriotes italiennes.

Elle reste très attentive à la politique italienne de la France et protège les adversaires du grand-duc de Toscane exilés dans le royaume. Elle sollicite Henri II à donner des obligations d'officiers ou services aux Italiens, qui veulent être attachés à la France plutôt qu'à sa majesté. Parmi eux, se rencontrent Simeoni, le jeune Gondi

il deviendra l'un des conseillers les plus influents de la reine dans les années 1570.

et les frères de Catherine, Pierre et Léon Strozzi, qui se distinguèrent au service du roi pendant les guerres d'Italie.

À l'avènement d'Henri II, Catherine fut obligée de tolérer la maîtresse royale Diane de Poitiers. Le roi fait ce qu'il peut pour ménager les sentiments de sa femme, lui témoignant du respect en n'affichant pas publiquement sa relation avec Diane. Mais elle ne doit pas se faire d'illusions : la reine doit accepter que sa concurrente occupe une place essentielle à la cour. Diane de Poitiers peut exercer une énorme influence sur Henri II et, par conséquent, obtenir de nombreuses nominations.

Elle se voit donc déléguer l'enseignement des enfants royaux et la distinction de duchesse de Valentinois. Catherine passe cette situation sous silence. Dans le célèbre duel

coup de Jarnac

qui oppose La Châtaigneraie à Jarnac, Catherine soutient ce dernier, celui de la duchesse d'Étampes, ennemie jurée de Diane.

En 1552, lorsque son roi reprend la guerre contre Charles Quint et se retire pour conclure des manœuvres dans l'est du royaume, Catherine obtient des obligations. La régente est son rôle principal et, avec l'aide du connétable Anne de Montmorency, elle assure le ravitaillement et le renforcement des armées. Elle prend part aussi en 1557 après la catastrophe de Saint-Quentin. Elle est déléguée par le souverain pour réclamer à la ville de Paris les sommes nécessaires à la continuité de la campagne.

Enfin, désapprouvant ouvertement la paix signée les 2 et 3 avril 1559 au Cateau-Cambrésis sans qu'elle n'en soit responsable, qui fait perdre à la France la plupart de ses possessions italiennes et met fin à sa politique d'ingérence en Italie, Catherine marque ainsi son opposition au connétable et son rapprochement avec le clan des Guise.

Le traité fut suivi de festivités, au cours desquelles les mariages principaux devaient contribuer à cimenter les alliances politiques qui ultérieurement d'être nouées. Car si sa seconde fille, Claude, avait épousé en février le duc Charles III de Lorraine, sa fille aînée, Élisabeth, le roi Philippe II d'Espagne et la veuve de son frère, Marguerite, le duc Emmanuel-Philibert de Savoie : la première union fut célébrée par procuration à Notre-Dame de Paris le 22 juin et la seconde le 10 juillet, alors que le roi était déjà sur son lit de mort. Ce dernier a reçu un coup sur la tête le 30 juin de la part du capitaine de sa garde écossaise, Gabriel de Montgommery, lors d'un tournoi offert en l'honneur de ce mariage. Il souffrit pendant des jours d'agonie et expira finalement le 10 juillet même.

Le règne de François II

Le deuil de la reine

Lorsque son fils François Ier monta sur le trône, Catherine de Médicis proposa de confier le pouvoir aux Guise. Issus de la maison de Lorraine et liés à la famille royale, les Guise étaient riches et puissants. Ils avaient réussi à se créer une place importante à la cour, et leur sœur Marie de Guise, mère de la nouvelle reine, avait été régente d'Écosse pour sa fille. Catherine les soutient ; elle a approuvé leur traitement envers le connétable et Diane de Poitiers. Elle intercéda elle-même pour échanger avec l'ancien favori le château de Chenonceau contre celui de Chaumont. Par son influence sur le jeune roi, Catherine occupe le devant de la scène au sein du conseil royal, mais, profondément endeuillée par la disparition de son mari, elle reste bien en retrait par rapport aux Guise, sur qui reposait le pouvoir effectif.

Ses contemporains ont remarqué que la douleur de la reine pour la mort du roi était extrême. Catherine décida de marquer ce deuil en s'habillant uniquement de noir

le deuil était traditionnellement marqué en blanc.

et porta désormais un voile qu'elle ne quitta plus jamais. L'agonie provoquée par le souvenir de son mari défunt est celle qui finit par la dissuader d'assister au couronnement de son fils le 18 septembre 1559. Catherine modifia son emblème : la lance brisée, avec la devise : « De là viennent mes larmes et ma douleur ».

C'est sous la monarchie de François II que les révoltes religieuses se renforcent, le protestantisme a été sévèrement réprimé par Henri II. La mort de ce dernier donne aux protestants l'occasion de revendiquer la liberté de conscience et de culte. Même si leur chef efficace, Calvin, n'approuve pas la violence, une minorité de réformateurs souhaite combattre par la force. Face à la menace grandiose, ce sont les Guises qui préconisent une politique de répression.

Après la mort de son mari, Catherine de Médicis est considérée par certaines autorités protestantes comme une femme ouverte au sentiment de l'injustice des choses. Sous l'influence de ses amies les plus proches attirées par la Réforme protestante

la princesse Marguerite, duchesse de Montpensier et vicomtesse d'Uzès

et consciente elle-même de l'inutilité de la répression, elle engage le dialogue avec les protestants dès la mort du roi. Elle est la première à inviter ouvertement Gaspard de Coligny, amiral de France, à son audience privée. Elle nomme un puissant noble protestant lieutenant général de l'armée du royaume. Elle assiste aux pourparlers de paix qui ont lieu dans les faubourgs de Poissy. C'est elle qui signe les accords au nom du roi et assure la régence. Elle n'accepte la publication de l'édit que sous la pression de sa veuve. Elle n'était donc pas très désireuse d'une coexistence pacifique avec une autre religion.