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T'aimer, ma destinée

T'aimer, ma destinée

Auteur: Imie CF auteure

Terminé

Milliardaire

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Introduction

Suite à un évènement inattendu, Alissa Marakina FURE se fait abandonner devant l'hôtel. En effet, son fiancé qu'elle avait vu la veille pour la dernière fois est porté disparu. Nulle ne sait où il est. Même pas sa famille. Ce fut un coup dur pour Alissa qui a dû gérer toute seule les nombreux invités qui ont effectués le déplacement afin d'assister à la cérémonie nuptiale. 2 ans plus tard, le destin a fait que son chemin recroisa celui de son ex fiancé. Ce dernier semble avoir refait sa vie et a même oublié qui ellle est. Déterminée à prendre sa revanche, cette dernière se lance dans une guerre sans merci contre cet homme qui, 2 ans de cela était la raison à chaque battement de son cœur. Pour elle la fin justifie les moyens. Ce qui est sûr, elle en usera de beaucoup. Et comme on a l'habitude de dire qui a bu boira, cela ne devrait pas trop la gêner d'y aller à l'extrême. D'un autre côté, il y a le temps. Cet ami pas si amical que ça, semble parfois contre nous. Il ne s'arrête pas indéfiniment dans le but de nous attendre. De ce fait, plein de choses peuvent survenir en 2 ans. Tout comme les choses ne sont pas toujours ce qu'elle paraissent être à première vue. Et ça, elle l'apprendra assez tôt. Est ce vraiment son homme ?
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Chapter 1

Des vies compliquées, des amours dificiles, des chemins séparés, des rencontres impossibles pour des coeurs déchirés quand la vie ne tient qu'à un fil que des ciseaux ont coupé... Le destin d'un coeur peu habile qui ne fera plus les erreurs du passé, devenu plus futile à en retrouver le goût d'aimer...

Si la vie a un sens, pour certains elle est à sens unique. Et pour d'autres à sens giratoire. Une seule direction ou alors tourner en rond. Un avenir incertain où la vie perd son sens comme si vous étiez à contre sens... Tel est votre destin d'en suivre ce chemin et de lui donner un sens. Je ne me souviens même pas de qui étaient ces pensées. Qu'importe !

Alissa Marakina FURE

D'une rencontre pourrait naître une autre vie a eu à dire Vincent Thomas Rey un auteur, artiste et compositeur de musique. La première fois que j'ai lu cela, je n'en ai pas tout de suite saisi le vrai sens. Des gens sont rentrés dans ma vie, dautres en sont sortis. J'ai pourtant toujours la même vie qu'il y a 2 ans. Je suis vraiment à plaindre. Je l'ai d'abord pris en ce sens là.

Ce n'est peut être pas ce que l'auteur a voulu dire en fait. Aujourd'hui encore, je doute que je comprenne le sens de celle ci. Néanmoins cela m'a tellement marqué. J'y pense souvent. J'ai passé des jours à méditer dessus. Parfois je me dis que je n'ai sûrement pas encore rencontré celui qui allait me faire ressentir cela. Avant, je pensais que cela avait été Sébastian. Puis il s’est passé ce qui s’est passé. J'espère qu'avec le temps cela arrivera. Et qu'en ce jour j'en comprendrais enfin le sens.

Le temps amène la sagesse. Et la sagesse permet de mieux résister aux aléas de la vie. Elle nous aide à savourer pleinement les moments heureux et à ne jamais désespérer dans les moments douloureux, disait Frédéric LENOIR. Donc, ça viendra. Je garde espoir. Il y a du temps pour. Je suis encore jeune.

- Coucou ma puce ! Fit Jahia qui passe la tête à l'embrasure de la porte.

- Coucou baby ! Répondis-je. Rentre donc.

Elle c'est Jahia ASSOLO. C'est ma meilleure amie. On bosse ensemble depuis 6 mois déjà. C'est une camerounaise. On s'est rencontré à Lyon dans un super marché. J'y suis allée pour ma cure après mon mariage raté. J'avais eu un vrai goumin comme l'aurait dit Jahia. J'avais donc besoin d’une thérapie au point où j’en étais.

Ce jour là, je suis sortie achetée un truc et j'avais oublié mon porte monnaie à la maison et je n'avais plus mes cartes de débit sur moi. Malheureusement, je ne m'en étais rendue compte que quand il fallait régler à la caisse. Le caissier me regardait un genre. Comme si j'avais fait semblant de les oublier pour ne pas payer. La honte ! Je n'arrivais même pas à lever les pieds pour aller redéposer les choses à leur place. Puis une fille derrière moi a proposé de régler ma facture. Au début j'étais gênée. Mais elle m'a convaincue à force d'insister de la laisser s'en occuper. J'avais finalement fini par prendre son numéro dans le but de la rembourser plus tard.

Au moment de lui rendre son argent, elle m'invita à sortir à la place. Puis de fil en aiguille, on s'est lié d'amitié elle et moi. Et aujourd'hui, elle est, en plus d'être ma meilleure amie, mon bras droit. Je n'arrive à rien sans elle.

- C'était très réussi hier soir ma belle, elle affirme au moment de tirer la chaise pour s’asseoir.

- Oui, oui, je me contente de dire. Le client avait l'air... satisfait. Pour le bonheur des femmes de cette boîte.

- Pourtant tu n'as pas l'air d'être contente.

Elle croise ses jambes.

- C'est encore quoi cette fois Allie ? Elle demande sur un ton de reproche.

Je n'ai rien repondu. Qu'aurais je pu repondre après tout ? Que voir mon client et sa femme s'amourracher pendant toute la soirée comme de vrais gamins m'a rendue nostalgique ? Cela ne se dit pas comme ça. Je ne pouvais pas lui mentir non plus. De plus, Jahia me connait parfaitement. Je n'ai pas besoin de parler pour qu'elle sache. Alors, j’avais simplement le regard fuyant.

- Non ! Capte t-elle enfin les raisons de mon mal être. Encore ! Ce n'est pas vrai. Allie ! Tu repenses encore à ce type ? Mais bon sang, tu es masochiste ou quoi ? Non, mais... franchement. Ce n'est pas croyable.

- J'ai toujours cru qu'il était mon âme sœur Jahia, celui qui m'était destiné. C’est normale ce qui m’arrive. Donc, excuse moi si je n'arrive pas à avancer après ça.

- Sauf que là, carrément tu forces ma belle. Nan, mais sérieusement Allie. Tu me pardonneras, mais t’apitoyer sur ton sort n’a rien de nor-mal, elle mime le dernier mot.

Le destin n'aime pas qu'on lui force la main. Le destin n'aime pas qu'on embrouille ou qu'on emmêle son fil, j’entends Jahia me répéter à chacun de ces moments down, comme aujourd'hui. Mais, il est là, maître de nos vie, le seul à pouvoir décider de tout comme si l’on n’était que simple spectateur de nos vies. J'étais si près de l'épouser. Je l'ai aimé. Plus que de raison même. J'aurais tout fait pour que notre mariage réussisse. Mais aujourd'hui, avec un peu de recul, je me dis que j'étais sans doute entrain de forcer le destin comme le suggère Jahia. Dommage ! Mais, celui ci avait d'autres projets pour nous deux on dirait. J'ai toujours voulu finir ma vie avec lui. Il a été mon premier amour après tout. Il était mon premier en tout en matière de relation. J'étais une petite novice qui découvrait les soubresauts d'un sentiment assez étrange.

- Si ça se trouve, ton type là a refait sa vie, me pique Jahia vert de rage.

- Ou peut être qu'il lui est arrivé quelques chose de grave... Peut être qu'il a perdu la mémoire, je réponds même si moi même je n’y crois pas.

- Passe à autres chose ma belle. Tu te fais du mal gratos. Tu es une gentille fille. Tu mérites un homme... un vrai qui saurait réparer ce petit moteur qui bat dans ta cage thoracique.

- Et comment baby ? On a eu 5 ans de relation. Dont 2 ans de vie commune avant de se décider à sauter le pas. Jamais, je n'aurais voulu abandonner mes rêves d'être son épouse en chemin. L'aimer comme personne ne l'a jamais aimé auparavant, l'aimer d'un amour sans fin et terminer ma vie à ses côtés. C'était ce dont j'ai toujours voulu.

Jahia soupire.

- A t'il même eu de commencement pour cet amour ?

- C'est arrivé, et puis voilà, je la reprends. On a sans doute pensé à des choses différentes pour cette même phrase. Mais...

Jahia s’agace.

- Stop. Je ne suis pas venue ici pour parler de ton ex super con qui n'a pas su te traiter à ta juste valeur. Mais pour bosser. Tu m’épuises avec ton type.

Je soupire et m’adosse contre le dos de la chaise.

J'étais jeûne, sans doute stupide aussi. J'ai imaginé des histoires. Mais tout n'était que dans ma tête. J'en suis consciente. Ce sont les actes qui refusent de suivre. Quand ce soir là, je suis restée debout, plantée devant l'autel des heures durant, attendant mon fiancé qui ne s'est jamais présenté, j'ai trouvé que la vie était assez cruelle avec moi de m'avoir infligée pareille humiliation. Pourtant la vie n'en avait rien à voir avec ce qui m'arrivait. Cette douleur que j'ai ressentie, ce besoin d'en finir qui m'animait, il n'y a que mon fiancé qui en était le responsable. Mais je ne voulais rien voir. J'ai préféré penser ainsi car cela faisait trop mal d'accepter la réalité telle qu'elle était.

Plus tard, je m'étais retrouvée toute seule à m'excuser auprès de toutes ces personnes ayant effectué le déplacement pour assister à notre mariage. Les gens parlaient. Certains avaient pitié de moi. D'autres se moquaient carrément. Ils chuchotaient entre eux. J'attendais. Je patientais. Mais mon fiancé ne se pointa pas. J'ai dû accepter les faits tels qu'ils étaient à la fin.

Ce soir là je suis passée par toutes les émotions en un temps record. D'abord la colère pensant qu'il allait arriver en retard le jour qui était censé être le meilleur de toute notre existence. J'aurais tellement préféré que ça soit le cas en fin de compte vu qu'il ne s'est jamais pointé. Puis l'inquiétude en remarquant que plus d'une heure plus tard il n'était toujours pas là. J'ai pensé qu'il a dû lui arriver quelques choses en chemin. Pensant au pire, j'étais en panique. Je faisais les cents pas dans l'allée de l'église. Tout le monde me questionnait au sujet de sa position. Malheureusement, je n'avais rien à dire. Je ne savais pas. Ensuite le chagrin en voyant le visage abbatue de mes proches. Ma famille n'avait jamais accepté Sébastian. Ils s'accommodaient juste pour me faire plaisir. Mes parents le trouvaient beaucoup trop parfait. Mon frère trouvait que c'était un trou du cul. Même Mickaëla

ma sœur

, celle qui aime tout le monde, trouvait que ce n'était pas un mec pour moi. Elle ne ratait pas une occasion pour le mentionner d'ailleurs. Et en dernier lieu est survenu le désespoir.

Malgré toute l'humiliation subit par sa faute, j'étais prête à l'écouter. Je voulais entendre de sa bouche ses justificatifs. Quoique disaient mes proches, je me consolais avec l'idée qu'il y ait pu avoir une bonne raison pour qu'il m'abandonne ainsi à l'autel. Deux ans plus tard, toujours rien. C'est comme si la terre l'avait avalé. Et je n'ai toujours pas mes reponses. Donc passer à autres chose, cela va être difficile. On ne passe pas ainsi du coq à l'âne sans une bonne raison, je dirais.

- Tu es mon amie. C'est normal d'écouter mes peines de cœur Jahia.

- Oui... c'est vrai. Mais là, tu abuses Allie. Maman m'a toujours appris que notre destin est tout tracé dès notre premier jour sur terre. Sauf que ça nous échappe. On s'obstine quelques part alors que là n'est plus notre place. Abdique ma belle.

- Et comment on fait pour le savoir ?

- Je n'en ai pas la moindre idée. Autrement, j'aurais déjà l’homme de mes rêves à mes pieds, rigole t-elle. Ce que je sais par contre, c'est que cet abruti ne mérite pas que tu arrêtes de vivre pour lui. Cela fait plus de 2 ans Allie. Avance. Va de l’avant.

- Bon, fis je résignée. Remettons nous au travail. On ne va pas pouvoir terminer à ce rythme. Et de plus, je ne suis pas prête à entendre tout ce dont tu me diras si l'on continue cette discussion.

Je me présente. On me nomme Alissa Marakina FURE. J'ai 27 ans. Je suis organisatrice d'évènements. Je travaille à mon compte. J'ai pu avec l'aide de mes parents, j'ai nommé là Eunice et Mathis FURE, à monter ma propre boîte. Ce n'est pas grand chose. Mais je m'y plais beaucoup. L'événementiel a toujours été ma grande passion. Mes parents ont quatres enfants. Ma plus grande sœur Serena 39 ans, mariée et mère de deux enfants. Myla et Louane sont deux adorables petites filles. Elles sont supers câlines toutes les deux. Je les adores beaucoup. Et c'est reciproque, je dirais.

Il y a Mathis Junior, 34 ans. L'unique fils des parents. Parfois il croit être mon père celui là. Juste parce qu'il partage son prénom en plus du nom. Il squatte encore chez les parents. A son âge, aucune femme n'a voulu de sa tronche de prétentieux à deux balles. Il collectionne les filles comme des baskets. Ce sont ses deux seules passions d'ailleurs.

Il y a aussi Mickaëla. Agée de 32 ans, elle peut être aussi douce que peste. A l'heure là, elle est retournée vivre en Belgique, notre pays mère. La France ce n'était pas le rêve pour elle. Nulle part ne l'est apparemment vu que madame voyage partout et tout le temps.

Puis, il y a moi la petite dernière. Nos parents n'ont jamais fait de differences entre tous les quatres. On a tous reçu la même éducation, le même amour. Heureusement, sinon, cela aurait fini par créer de la jalousie au sein de notre famille. Et tout le monde sait comment la jalousie peut être nocive pour une famille.