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Au Bord De La Douleur

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Terminé

Érotisme

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Introduction

LIVRE TROIS DE LA BELLE SÉRIE Benedict Edward Saintclare. L'homme qui possède ce dont tout homme serait jaloux. Il est le fils du célèbre Hugo Saintclare, l'homme d'affaires le plus riche que l'Angleterre ait jamais eu et l'entrepreneur le plus en vogue que l'Angleterre ait jamais connu. C'est un homme avec trop d'argent à dépenser et trop de femmes qui se disputent pour son attention et sa richesse. Il est l'un des célibataires les plus éligibles de Forbes. Il est mystérieux, secret et privilégié avec sa richesse considérable. Célèbre en raison des antécédents et du statut de sa famille, l'homme est méchamment difficile de résister. Mais malgré ces attributs positifs qu'il a, il est aussi impitoyable, tyran, froid et sans cœur. Ses employés le craignaient le plus et ces derniers savent qu'il pourrait les virer en un clin d'œil. Ensuite, il y a une femme nommée Thea Thibault, une stagiaire de Lure Magazine au passé sombre qu'elle essaie d'oublier mais qui continue de la traquer. Elle a été chargée d'interviewer le célibataire le plus riche d'Angleterre. Elle sait que c'est un putain sans cœur. Elle sait qu'il baise avec toutes les femmes qu'il veut, ainsi qu'elle doit rester à l'écart. Pourtant, elle sait très bien qu'elle ne serait pas capable d'y arriver. Intimidée mais elle le nie ; attirée mais elle ne veut rien ressentir envers le prostitué. Que se passe-t-il lorsque Benedict veut abattre ses murs mentaux ? Le laissera-t-elle entrer en sachant qu'ils doivent établir des limites et des contraintes ? Le laissera-t-elle entrer quand elle saura qu'elle est liée par son passé hideux ?
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Chapter 1

PROLOGUE

Il a posé l'argent sur la table, juste devant elle, et cela a rapidement attiré son attention. Elle était friande de grosses sommes. Elle s'est rapidement penchée sur les billets, ce qui l'avait toujours beaucoup fascinée et intéressée.

— Voici trois mille euros, a-t-il déclaré si posément.

Il n'a cessé de lui jeter des regards avides, tandis que ses mains s'accrochaient l'une à l'autre.

— Comment t'appelles-tu ? lui a-t-il demandé, les yeux remplis de convoitise. Il aimait sa silhouette et les nombreuses positions sexuelles qu'il envisageait lui faire prendre.

— Eh bien... lui a-t-elle jeté un coup d'œil. Tu peux m'appeler comme bon te semble, chéri, a-t-elle murmuré en tentant de dissimuler sa véritable identité et sa nervosité, donnant l'impression de prendre plaisir au flirt.

Elle lui a lancé un petit sourire pendant que la musique retentissait à travers les murs de la boîte de nuit.

— Pourquoi agis-tu de la sorte ? a-t-il demandé, donnant l'impression d'en vouloir plus d'elle.

Elle s'est contentée de lui sourire tout en faisant tournoyer sa coupe de champagne en petits cercles.

— À quoi t'attends-tu de plus ? a-t-elle demandé en retour, tout en gardant ce ton affectueux.

Elle a légèrement levé la tête vers le jeune homme qui portait un costume noir anthracite et une cravate avec une chemise blanche en dessous, lui adressant de nouveau un sourire complice. Il était assis juste en face d'elle, une jambe par-dessus l'autre, tentant de percer le mystère de cette femme qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant.

— Tu n'as pas besoin de faire ça tu sais ? Tu n'as pas à afficher l'image de ce... type de femme que tu n'es pas au fond, a-t-il ajouté.

Ses paroles l'ont atteinte, mais elle a tenté de l'ignorer.

— Tu ne me connais pas, a-t-elle répliqué sans donner de rebonds.

— Peut-être, mais tu n'as pas besoin de prendre cet air de… Après tout, tu es jeune. Tu es censée être dans une université, a-t-il argumenté.

— Eh bien, tu ne devrais pas te retrouver ici également, a-t-elle lancé tout en gardant intacte son sourire. Ne serais-tu pas attendu chez toi ?

Il s'est mis à sourire, tentant de dissimuler le fait que son égo était heurté par les propos de la jeune fille.

— Tu me fascines. Mais j'ai l'impression que tu agis sous contrainte et force l'identité d'une autre.

Elle s'est mise à renifler.

— C'est bien qui je suis, puisque je te le dis, a-t-elle répondu. 

— Ce n'est pas toi, a-t-il rétorqué, bien plus déterminé qu'avant.

— J'ai mes raisons. Je n'ai pas le choix, en tout cas, a-t-elle murmuré tout doucement.

— Chacun a des choix à faire. Il a soupiré en son for intérieur.

— Eh bien, le mien est fait, a-t-elle lancé, d'un ton qui témoignait de sa lucidité dans les moindres de ses réponses.

Il a marqué une longue pause en buvant sa coupe de champagne alors que ses yeux étaient encore rivés sur elle. Il savait qu'il y avait quelque chose de différent chez cette jeune inconnue devant lui. Elle ne cessait de l'intriguer. Ils sont restés silencieux pendant un long moment, moment durant lequel n'avait pas quitté des yeux la pile d'argent devant elle. Elle était consciente qu'elle en avait besoin

— Quel est ton nom ? lui a-t-il demandé à nouveau.

— Comme je te l'ai déjà dit tout à l'heure. Appelle-moi comme bon te semble, lui a-t-elle répondu, plus sèchement encore.

Il a sorti une autre liasse de billets et l'a placée sur les autres.

— 3 000 dollars de plus, juste en donnant ton nom.

Elle a esquissé de nouveau un beau sourire.

— Tu joues avec de l'argent, toi.

— Pas si souvent, a-t-il répondu, en s'adossant sur le dossier de sa chaise tout en se tenant la lèvre inférieure.

— Qu'en dis-tu, chérie ? a-t-il demandé.

— Comme un fruit ? a-t-elle lancé en retour.

Il s'est mis à rire.