Dans une villa luxueuse.
Un jeune et bel homme venait tout juste de sortir de la salle de bain, son corps robuste, recouvert uniquement d'une serviette qui laissait transparaître force et beauté masculine d'un Apollon des contes homériques.
"Oh mais Putain!" lança-t-il grossièrement. Puis il baissa la tête, agacé et vexé.
Il prit son téléphone portable et contacta l'assistant. "S'il vous plaît, trouvez-moi une jeune fille. Monsieur, pourquoi cet intérêt soudain ce soir ?"
"J'ai bu de mauvais trucs à la fête. Dépêchez-vous!" Le ton grave de sa voix dévoilait son impatience.
"D'accord, tout de suite."
Debout devant les lampadaires qui éclairaient le paysage nocturne, une fille légèrement vêtue, regardait la route sinueuse sur la carte. Sa gorge se resserrait, elle se sentait perdre la parole.
Elle y était juste pour une promenade et ne s'attendait pas à perdre son chemin.
Non seulement son téléphone était complètement déchargé, elle avait à peine aperçu l'ombre d'une empreinte humaine sur son chemin. Elle devenait de plus en plus nerveuse, et perdait patience.
Elle ne réalisait pas qu'elle était dans le luxueux complexe de villas privées.
Elle ne pouvait que continuer d'avancer. Finalement, une villa somptueuse émergea dans l'obscurité épaisse de la nuit. Son cœur s'emplit de joie. L'espoir pointait à l'horizon. La villa semblait inaccessible, mais elle n'avait pas d'autre choix que d'y entrer question de demander le chemin qui menait à son hôtel.
Elle sonna.
La porte s'ouvrit brusquement.
Elle était stupéfaite pendant un moment. Elle ne s'attendait pas à ouvrir si facilement la porte.
Elle fit quelques pas dans ce hall somptueux tel un palais. Moira Gracia, perplexe, demanda : "Y a-t-il quelqu'un ici?"
Aucune voix ne se faisait entendre, elle prit peur car les lumières étaient allumées et il était évident que quelqu'un venait de lui ouvrir la porte, mais pourquoi ne voyait-elle personne ?
Serait-il plutôt à l'étage ?
Moira monta l'escalier marche après marche et aperçut des lumières dans la chambre principale. Anxieuse, elle avala sa salive.
Elle était perdue depuis une demi-heure, et si elle ne trouvait personne pour lui indiquer le chemin vers son hôtel, elle n'aurait pas eu d'autre choix que de passer la nuit à la belle étoile.
" S'il vous plait... y a-t-il quelqu'un ? " demandait-elle en s'avançant vers la porte entrouverte de la chambre.
Tout d'un coup...
Une puissante force la saisit par le poignet, et la traîna dans la chambre.
La seconde qui suivait, les lumières de la chambre s'éteignirent.
"Ah... Qui êtes-vous et que voulez-vous faire?" Moira cria, paniquée.
"Taisez-vous!" La voix rauque de l'homme était froide.
"Pourquoi éteignez-vous les lumières?" demanda Moira d'une voix tremblante, saisie d'épouvante. Elle crut être tombée sur un maniaque pervers qui voulait la tuer. Elle s'imaginait le pire scénario.
"Je ne veux pas voir votre visage", dit l'homme d'un ton froid et dédaigneux.
Manifestement, l'homme l'avait prise pour la jeune fille préparée par son assistant pour assouvir ses désirs sexuels.
Avant qu'elle eut à réaliser ce qui se passait, Moira fut soulevée et violemment jetée sur le lit. Elle se mit de nouveau à crier, étourdie et ahurie en voyant le corps musclé de l'homme se rapprocher d'elle.
Moira le repoussa désespérément. "Salaud, laissez-moi partir !" Son baiser dominateur fit que les cris et les sanglots de la jeune fille ne s'entendaient plus la seconde suivante. Il détestait par dessus tout les femmes bruyantes et insoumises.
À présent qu'elle avait accepté l'arrangement, comment osait-elle le repousser ? Il allait la payer ce qu'elle méritait car son offre était douze fois plus élevée que le prix habituel.
Cependant, cette fille était extrêmement séduisante, ce qui rendait son désir encore plus accru.
Les yeux de Moira s'écarquillèrent alors qu'elle se battait pour repousser cet homme sur elle, mais ses efforts furent vains.
De chaudes larmes érodaient son visage pendant qu'elle sanglotait dans le baiser profond de l'homme. Impuissante et désespérée, elle ne savait pas à qui elle avait à faire et éprouvait un profond sentiment de danger.
