"Qu'est-ce que tu veux ?"
Alors que Joëlle Sullivan était confuse, elle entendit une voix masculine au ton impatient.
Ouvrant avec difficulté ses yeux irrités, elle vit un homme de grande taille avec une expression froide sur le visage.
À ce moment-là, il se tenait à côté de son lit et la surplombait.
De toute évidence, il venait tout juste de finir de prendre une douche, car des gouttelettes d'eau cristallines glissaient le long de son corps ferme jusqu'à la serviette de bain enroulée autour de sa taille.
Sentant l'inconfort de son corps, Joëlle ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Ce qui s'était passé entre Benoît et elle était clair comme de l'eau de roche.
Dès qu’elle regarda autour d’elle, elle fut stupéfaite par le décor familier.
N'était-elle pas morte ?
Pourquoi était-elle allongée ici ?
Lorsque Benoît vit que Joëlle l'ignorait, ses sourcils se froncèrent immédiatement.
Attrapant son bras qui était à l'extérieur de la couette, il souleva Joëlle et lui dit froidement : "Tu fais semblant d'être muette maintenant ? Pourtant j'ai bien entendu quelqu'un gémir de plaisir hier soir !"
En entendant ses paroles sardoniques, Joëlle se débattit hargneusement, même si elle n'avait aucune idée de ce qui se passait en ce moment.
Cependant, elle était certaine de l'avoir déjà rencontré et d'avoir déjà vécu tout ce qui était en train de se passer.
Mais elle était perplexe. Elle se demandait pourquoi tout cela ressemblait à un film. Pourquoi cela se reproduisait-il encore ?
Elle commença alors à se remémorer des souvenirs de sa vie précédente où elle avait été étranglée à mort par l'homme qu'elle aimait tant, alors qu'elle avait tout sacrifié pour lui. Immédiatement, cela la mit de mauvaise humeur et elle lança un regard mauvais à Benoît, qui était devant elle.
"Parmi tous les hommes avec qui j'ai couché, tu es le pire ! Que penses-tu que j'attends d'autre de toi ?"
Lorsque Benoît entendit cela, son expression devint extrêmement froide.
Néanmoins, ses lèvres pincées se retroussèrent soudainement en un sourire sinistre.
En regardant son beau visage arborer ce sourire sinistre, Joëlle fut stupéfaite. Cependant, l'instant d'après, l'action de Benoît la fit hurler.
"Ah —"
Lorsque Benoît retira la fine couette qui la couvrait, les bleus qui parsemaient son corps apparurent immédiatement.
Avec un sourire narquois, il regarda la tache de sang sec sur le drap.
Réalisant le sens de son expression, Joëlle fut surprise. Elle a ensuite fait semblant d'être calme et a dit : "Cet hôpital a fait du bon travail en réparant mon hymen. C'est tellement mieux que les hôpitaux précédents."
Après avoir entendu cela, Benoît haussa les sourcils et pinça le visage poupon de Joëlle.
Juste au moment où il s'est penché pour se rapprocher de Joëlle, sa voix grave et séduisante fit s'arrêter le cœur de Joëlle.
"Petite fille, tu vas perdre si tu ne fais que te vanter."
En fait, la nuit dernière, il avait déjà compris à quel point elle manquait d'expérience.
Après avoir été pincée par Benoît pendant un moment, Joëlle commença à avoir mal aux joues. Elle secoua ensuite la tête pour se débarrasser de sa main, et se pencha pour récupérer ses vêtements qui étaient éparpillés près du lit.
Discuter avec les gens en tenue d'Ève n’était pas du tout son truc.
"Ne dis pas de bêtises. Puisque nous sommes tous les deux adultes, laisse tomber."
Cependant, dès qu'elle posa la main sur ses vêtements, Benoît s'en empara immédiatement et les jeta plus loin.
"Laisser tomber ? Tu me prends pour qui ?"
En entendant cela, Joëlle fut abasourdie, mais elle se calma rapidement et sourit.
"Pourquoi ? Tu veux que j'en assume la responsabilité, genre en t'épousant ?"
Benoît fut irrité par ses paroles. Immédiatement, il tendit la main et attrapa Joëlle par le cou, la forçant à le regarder dans les yeux.
"Petit chat sauvage, tu ferais mieux de cacher tes griffes. Sinon, ça ne me dérange pas de les arracher pour toi."
Le ton glacial de Benoît fit instinctivement trembler Joëlle.
Cependant, la réaction subconsciente qu'elle avait eue à ses paroles avait plu à Benoît qui était en colère.
"Content de savoir que tu as peur que je le fasse. Écoute, tu ne seras jamais celle qui prendra les décisions entre nous."
Abasourdie, Joëlle eut l’impression que quelque chose de grave allait se produire.
"Que veux-tu de moi ?"
Toutefois, Benoît n'a pas répondu à sa question. Au lieu de cela, il a arraché sa serviette de bain et ramassé ses vêtements par terre. Sans hésiter, il enfila ses vêtements devant Joëlle.
En regardant Joëlle qui tournait timidement la tête, Benoît sourit avec satisfaction.
Alors qu'elle le voyait enfiler ses vêtements rapidement du coin de l'œil, elle eut l'impression que l'élégance et la belle apparence de Benoît le faisaient ressembler à un prince à l'allure noble et à l'âme sophistiquée.
Même ainsi, elle savait clairement qu’il n’était pas un prince, mais un démon rapace !
Juste au moment où Benoît finissait de s'habiller, il prit un téléphone au style girly et composa un numéro de téléphone. Dès qu'il entendit un autre téléphone sonner, il sourit de satisfaction.
"Garde bien ça à l'esprit ! Je m'appelle Benoît Padilla, et je suis ton seul homme désormais !"