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Le bûcheron et la belle Suzie

Le bûcheron et la belle Suzie

Autor: Elmielos

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Milliardaire

Le bûcheron et la belle Suzie PDF Free Download

Introdução

Le bûcheron Babida âgé d'une trentaine d'années rencontre par le fait de la providence la belle demoiselle Suzie âgée de dix-huit ans dans la forêt africaine d'Ékulé située au cœur de l'empire Batang, une terre imaginaire. De là commence une aventure épique entre les deux tourtereaux. De prime abord, la jeune demoiselle Suzie confond le bûcheron à un harceleur avant de nourrir plus tard pour sa personne une grande admiration lorsqu'elle apprend qu'il est un héros de guerre, une force brute de la nature, qui a décimé le monstre de la montagne interdite il y a de cela plus d'une décennie. Le vilain était un oiseau féroce de dix mètres de haut pour vingt mille kilogrammes qui attaqua l'empire et était sur le point de tout détruire, y compris le palais impérial. À l'époque de l'agression, Suzie était encore une enfant de trois ans d'âge. Un homme au courage sans fin décida de se mettre en travers du chemin de la bête pour sauver la nation et ce n'était personne d'autre que Babida le bûcheron. Cette histoire incroyable remplie de romance, magie et mystère immerge le lecteur et lui donne envie d'encore plus de palpitations. Notez, commentez, supportez et partagez!
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Chapter 1

"Oh mon Dieu, quelle belle sirène je vois là !" S'exclama le bûcheron Babida, tenant sa hache en main et prenant une minute d'arrêt de travail. La raison de sa petite pause : une jeune demoiselle âgée de dix-huit ans, mince et à la peau ébène avec des cheveux roulés et tenant dans sa main droite un panier de champignons. Elle se nommait Suzie.

Sa grand-mère - grande mamie - comme Suzie l'appelait affectueusement, l'avait envoyée dans les bois pour chercher des champignons à préparer pour le souper du soir.

Elle avait le dos tourné quand Babida la remarqua. Elle cherchait insoucieusement les espèces blanches et faisait le tri des bonnes et des mauvaises. Elle jetait celles qui étaient dangereuses pour la santé et retenait dans son panier en caoutchouc celles qu'elle devait ramener à la maison.

Elle s'accroupissait pour ramasser les champignons et ce faisant, sa mini-robe rose en soie se rétrécissait davantage, laissant voir encore un peu plus ses jambes sans poils. La jupe disposait de cordes au niveau de la taille, lesquelles étaient attachées à l'avant en forme de nœud papillon.

Babida était sous le charme et le petit temps d'arrêt qu'il observait se transforma en un moment éternel d'admiration pour la belle Suzie. La hache en acier qu'il tenait dans ses mains herculéennes depuis deux heures finit sa course au sol recouvert d'herbes vertes.

"Salut ma belle!" S'écria brusquement Babida.

Surprise, Suzie se retourna pour regarder derrière elle, les yeux écarquillés et la main gauche posée sur la poitrine, puis soupira profondément et recula de deux pas.

Devant elle était placé un homme noir et grand d'une trentaine d'années le torse nu, dévoilant des pectoraux aussi massifs que le mont Everest et dont les bras énormes étaient remplis de veines épaisses qui s'entrecoupaient.

"Qui êtes-vous ?" Suzie questionna d'une voix forte et tout apeurée.

"Que faites-vous par ici?" Ajouta-t-elle.

"Veuillez m'excuser mademoiselle ! Loin de moi était l'intention de vous effrayer. Pardonnez mes manières désinvoltes!" Babida lui répondit.

Ne sachant comment réagir devant le parfait inconnu, Suzie choisit de s'en aller malgré les plates excuses de ce dernier.

"Quoi qu'il en soit je m'en vais à présent," lui dit-elle.

"Un instant je vous en prie mademoiselle. Puis-je connaître votre nom?" lui demanda Babida avec le plus éclatant des sourires.

"Pour quoi faire? Ne vous ai-je pas dit que je suis sur le point de partir ?" Suzie rétorqua et se mit sur la voie de sortie de la forêt, son panier de champignons bien accroché à son bras.

Babida étendit sa main droite afin de l'attraper mais ce fut trop tard. La belle Suzie s'enfuit aussi vite qu'elle put.

Déçu, Babida sauta les poings serrés et cria de rage.

De retour dans le centre d'Ékulé, l'un des villages les plus incroyables de l'empire Batang en Afrique, Suzie respira d'un grand coup. Elle venait d'échapper à l'inconnu.

Elle continua sa route et rentra à la maison où sa grand-mère l'attendait depuis bien longtemps pour concocter la soupe de champignons.

"Bonsoir grande mamie !" Suzie s'adressa à la vieille dame pendant qu'elle pénétrait l'enceinte de la barraque.

"Je suis de retour à la maison," lui dit-elle tout en se dirigeant vers la cuisine. Elle posa le panier de champignons sur l'évier.

"Où étais-tu passée, petite casse-couilles?" Lui demanda la grand-mère verte de colère.

"Grande mamie, je suis vraiment navrée," répondit Suzie qui ensuite se précipita pour embrasser la matriarche dans l'optique de la calmer.

"Aujourd'hui, la forêt était parsemée de tellement de champignons. Il fallait donc que j'en prenne autant que possible. Et aussi, je devais sélectionner les meilleurs pour ta soupe préférée," expliqua-t-elle.

"Hummm, tu sais comment me flatter. Tu réussis à chaque fois à m'apaiser, surtout lorsque tu ramènes à la maison ce que j'aime le plus," s'exprima grand-mère d'une voix douce.

Suzie repartit dans la cuisine. Elle retira les champignons du panier et les plaça dans une marmite. Elle ouvrit le robinet pour recueillir un peu d'eau et les nettoya.

Et soudain…! La mémoire de ce qui s'était passé dans les bois surgit.

"Grande mamie, laisse-moi te raconter la chose étrange qui s'est déroulée lorsque j'étais en journée dans la forêt d'Ékulé," déclara Suzie à sa grand-mère qui était assise sur sa chaise en rotin au salon.

La sexagénaire qui s'aérait avec un ventilateur à main, regarda dans la direction de sa petite-fille et susurra: "Toi encore avec tes histoires, que y a-t-il cette fois-ci, petite commère ?"

"Non, grande mamie, il ne s'agit pas des racontars habituels sur les gens du village." Suzie la contredit.

"J'ai été épiée par un homme dans la brousse. Il semblait être bûcheron de profession mais je n'eus pas le temps de le vérifier," affirma-t-elle.

"Pardon? Qu'est-ce que j'entends là ?" S'écria grand-mère, foudroyée.

"Qui est cet individu impertinent qui a osé faire du mal à mon petit ange?" Gronda encore plus fort la vieille femme.

"Non, grande mamie, je n'ai pas été blessée. J'ai juste été désagréablement éberluée à sa vue. Je pensais être toute seule dans les bois," décrit Suzie à sa grand-mère furieuse.

"Qu'importe! Cela ne doit plus jamais se répéter," réagit grande mamie, balayant fermement d'un revers de la main l'euphémisme de sa petite-fille.

Suzie se tut et reprit la cuisson des champignons. Elle versa l'eau sale de la marmite dans l'évier et en prit une autre plus fraîche du robinet.

Elle sala les champignons et ensuite ajouta du persil émincé, des lamelles d'oignons et de la poudre d'ail. Enfin, elle posa la marmite sur un feu de bois qui se consumait paisiblement.

Une demi-heure plus tard, grand-mère se mit à humer les délicieuses arômes de son plat favori de toujours.

"Hummm, Suzie, tu me fais saliver. Combien de temps faudra-t-il encore attendre avant que tu me serves?" interrogea grande mamie qui s'impatientait.

"Juste une dizaine de minutes le temps que la soupe mijote un peu et ce sera prêt," répondit la petite-fille toute souriante.

"Okay, très bien ! Mais s'il te plaît, sois rapide ! J'ai très faim." Grand-mère l'implora.

Dix minutes plus tard, la cuisson de la soupe de champignons était finalement terminée. Son odeur parfumée se répandait partout dans le chalet. Suzie en servit une grosse portion à grande mamie dans son assiette et la lui apporta à la salle à manger.

"À table!" s'exclama Suzie.

Grand-mère se leva avec hâte de sa chaise en rotin et s'empressa de se rendre dans la pièce à souper. Elle tira sa chaise en bois de frêne et s'assit.

"Succulent! Une fois de plus, tu as encore fait étalage de tes talents culinaires, ma petite chérie. Je me régale," apprécia la vieille dame.

"Merci grande mamie ! À présent, il est temps que je repose mes yeux éreintés. J'ai eu une journée ô combien fastidieuse," confessa Suzie avant de monter à l'étage où se trouvait sa chambre.