“Euh… Sauvez-moi…” La voix était rauque et faible, comme si elle était étranglée hors d'une gorge suffocante.
Dans la salle d'hôpital blanche, une femme décoiffée tenait désespérément l'écharpe blanche autour de son cou, mais les deux femmes derrière elle, les mains serrées autour de sa gorge, n'avaient aucune intention de la lâcher. Leurs expressions féroces étaient claires — elles voulaient qu’elle meurt.
Evelyn Fisher avait l'impression que son âme était lentement arrachée de son corps tandis que le désespoir assombrissait ses yeux. Robert et Sandra, le couple d'adultères, l'avaient déjà fait interner dans un asile, mais ne lui laisseraient pas une chance de vivre. Pour une fois, elle regrettait sa naïveté, aveuglément confiante envers cet avorton, ce qui avait conduit à la ruine de sa famille et de sa vie.
Dans les yeux d'Evelyn, le rideau blanc de la fenêtre flottait dans la nuit tranquille, comme si quelqu'un le faisait doucement onduler. À la fin de sa vie, ses vies antérieures commencèrent à resurgir dans son esprit. Elle se souvenait des moments où Sandra, tenant leur enfant, venait lui parler et prononçait ces mots.
“Evelyn, tu es vraiment naïve. Pense-tu vraiment que Johnny soit ton fils ? Laisse-moi te dire, Johnny est mon fils. Ton enfant est mort-né à l'hôpital. Robert t'a trompée en disant que notre fils était le tien. Alors, je dois te remercier d'avoir pris soin de mon fils ces deux dernières années.”
“Tu mens Sandra ! Johnny est mon fils, tu mens... Je ne crois pas un mot de ce que tu dis !” Ce jour-là, elle était hystérique. Les mots de Sandra l'avaient frappée comme un coup de tonnerre.
“Pense-tu que je mens ? Regarde encore, à qui Johnny ressemble-t-il ? Robert ne t'a jamais aimée. Au début, il était mon petit-ami. Il était avec toi juste pour la richesse de ta famille. Alors, grâce à tes tactiques, si tu n'avais pas forcé Emma à mourir, et obtenu tout de la famille Fisher, nous n'aurions pas pu facilement le recevoir de toi. Alors le jour où nous t’avons menacée avec Johnny, c'était pour que tu cèdes ta part. Tu y a cru, haha... haha...Johnny est notre propre fils, comment pourrions-nous lui faire du mal ?”
Evelyn pâlit, ce jour-là, Sandra et Robert vinrent à l'hôpital psychiatrique pour la menacer. Ils dirent que si elle ne renonçait pas à ses parts de l'entreprise, ils tueraient Johnny. Elle n'avait d'autre choix que de céder, pour son fils... le fils supposé s’est avéré être l'enfant illégitime d'une autre femme ; c'était en effet une situation ridicule.
À la fin, ne la trouvant plus utile, ils sont venus pour la tuer.
“Evelyn, ce que je déteste le plus chez toi, c'est ton attitude prétentieuse et hautaine. Sais-tu comment ton enfant est mort ? Robert a soudoyé le docteur, voilà pourquoi l'enfant est né mort-né.”
Les paroles sévères et les vérités sanglantes poignardaient Evelyn, elle était trop naïve, invitant un loup dans sa maison.
Evelyn cessa de se débattre, tomba au sol, des larmes coulant sur son visage. Elle fixait les barreaux de fer de la fenêtre d’un regard vide. S'il y a une vie après la mort, pensait-elle en elle-même ; Robert, Sandra, je vous souhaite une mort malheureuse. Pour tous ceux qui m'ont fait du mal, je revendiquerai la justice.
"Est-elle morte?" Les deux femmes s'approchèrent pour vérifier l’état d'Evelyn, puis lui donnèrent deux coups de pied, mais il n'y a eu aucune réaction.
"Morte ? Vraiment morte ?"
"Arrête de parler, dépêche-toi et pend-la!” Les deux femmes pendirent rapidement Evelyn au ventilateur de plafond, créant l'illusion d'un suicide. Dans un asile, personne n'investigue vraiment la raison du suicide d'un patient.